Mes lectures en confinement

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Dire qu’il a fallu qu’on se retrouve tous enfermés chez nous pour que je revienne enfin vraiment sur ce bébé blog. Le pauvre, je l’ai abandonné si longtemps ! Bon après je m’emballe peut-être un peu… C’est seulement un premier article, mais j’ai bonne foi que d’autres suivent dans pas longtemps. Puis, je suis sûre qu’il me permettra de me changer un peu les idées en ce moment particulier. Du coup, quand j’ai réfléchi à l’article que je voulais publier pour mon retour, je me suis dit qu’un top est toujours le bienvenu !

Je vous propose ainsi de découvrir les romans suivants, pour vous changer les idées, pour laisser votre esprit voyager dans un autre monde, pour vivre la vie des gens du dehors. Bref, il y a toujours une bonne raison de lire, encore plus en ce moment !


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Changer l’eau des fleurs – Valérie Perrin

Certes, cette lecture est un peu nostalgique, parfois triste, mais elle est si belle, que je ne pouvais pas ne pas la citer. Je garde un si bon et beau souvenir de cette lecture. Ce roman est vraiment beau. Je le recommande les yeux fermés ! Écrire cet article me donne envie de plonger dans Les oubliés du dimanche qui m’attend dans ma PAL !

Mon avis

Irrésistible (Lucky Harbor #1) – Jill Shalvis

Quoi ? Vous n’avez pas encore voyagé à Lucky Harbor ? Mais alors ! Il est temps d’y aller, vite ! Lucky Harbor c’est la série feel good par excellence ! J’adore plonger dans tous les tomes, régulièrement. J’en relis l’un ou l’autre chaque année, je ne pourrai jamais m’en lasser. Tout y est si beau, si doux, si drôle, si mignon. Bref, j’adore !

La vie rêvée des chaussettes orphelines – Marie Vareille

Parce que lire Marie Vareille, c’est toujours une bonne idée ! Comme toujours avec les romans de Marie, on plonge la tête la première pour n’en sortir que quelques heures plus tard quand on le termine. Difficile de s’arrêter tant on rit, on passe un bon moment. Pourtant, j’ai trouvé celui-ci différent de tous les autres. Peut-être parce qu’il est un peu plus sombre, parce que le sujet qui semble léger, ne l’est pas du tout. Une de mes meilleures lectures de ces derniers mois !

La Vérité sur l’Affaire Harry Québert – Joël Dicker

Faut-il encore présenter ce livre ? Je crois que c’est un des livres les plus gros que j’ai lus, mais dans lequel j’ai plongé le plus rapidement ! Cette lecture passe en un instant, une fois commencé, on ne s’arrête plus. Ce roman mêle tellement de genres différents, vous trouverez certainement celui qui vous emballe d’habitude, et peut-être que vous en découvrirez un autre, qui sait ?

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Dublin Street – Samantha Young

J’ai voyagé jusqu’à Edimbourg (genre littéralement) pour cette série. Dès les premières lignes de Dublin Street, j’ai su que ces histoires seraient importantes pour moi. Plus de 5 ans plus tard, j’ai toujours le cœur rempli d’amour quand je pense à cette saga. J’ai tellement pleuré, j’ai tellement aimé ces personnages. Je bénis chaque jour (au moins) Samantha Young d’avoir écrit cette série. Si après tout ça vous n’avez pas envie de lire ce premier tome (et tous les autres), je n’y comprends plus rien…

Mon avis

Demain est un autre jour – Lori Nelson Spielman

Ce roman… aaah ce roman. Encore une lecture que j’ai déjà offerte plusieurs fois. Simplement parce que je la trouve très réconfortante. Je pense que la situation inédite que nous vivons aujourd’hui est parfaite pour se plonger dans cette lecture, simplement parce qu’elle vous donnera l’envie de revoir vos priorités, de réfléchir à vous et à vos envies. Profitons du temps qui nous est accordé aujourd’hui pour travailler ces sujets.

La Part des Flammes – Gaëlle Nohant

Voici le livre qui raconte, à l’instar de la série, la catastrophe de l’incendie du Bazar de la Charité. Les scénaristes disent ne pas s’être inspirés de ce roman pour créer la série… J’avoue, je l’ai lu il y a trop longtemps pour retrouver ou non les ressemblances avec la série. Bref, je me souviens avoir passé un moment intense avec cette lecture (et avec la série d’ailleurs) ! Je crois aussi savoir que c’est un des romans préférés de ma copine Laura. Que faut-il de plus pour le commencer ?

Miss Cyclone – Laurence Peyrin

Vous savez, j’ai lu ce roman il y a si longtemps que je ne m’en souviens plus très bien. Ce dont je me souviens, par contre, c’est le sentiment que j’ai ressenti en plongeant dans cette lecture, je me souviens le moment où je l’ai lu et je me souviens ce sentiment qui m’a emporté en le refermant pour la dernière fois. Depuis, je lui voue un culte particulier.

Mon avis

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Le choix d’une vie – Alia Cardyn

Ce roman est d’une beauté… J’aime ces histoires où l’on suit des personnages qui n’ont aucune idée de l’existence les uns des autres, mais qui pourtant vont influencer de près ou de loin la vie de certains protagonistes. L’autrice gère cette caractéristique à la perfection dans cette histoire. Puis lire Alia Cardyn est aussi un acte patriote. J’aime soutenir ma Belgique, tout en étant si proche et pourtant si loin d’elle.

Mon avis

Il est grand temps de rallumer les étoiles – Virginie Grimaldi

Un road-trip ! Qui n’a pas envie de partir en road-trip en étant dans la situation dans laquelle nous sommes en ce moment ? Ce roman est le premier que j’ai lu de Virginie Grimaldi. Je l’ai trouvé vraiment, mais vraiment, beau. J’adore les histoires dans lesquelles les personnages évoluent, ils parcourent un sacré chemin, et pas seulement sur la route. Bref, je vous le recommande vivement.

Le secret du mari – Liane Moriarty

Dois-je vraiment encore vous rappeler mon amour pour ce roman ? J’adore Liane Moriarty, j’adore ses livres au décor de Desperate Housewives, j’adore son écriture si singulière, sa gestion du suspens et de la psychologie de ses personnages. D’aucuns diront que l’on s’ennuie avec Liane Moriarty, moi je n’ai jamais trouvé le temps longs en lisant ses livres, bien au contraire.

Mon avis

Longtemps, j’ai rêvé d’elle – Thierry Cohen

Le livre que tous les amoureux de littérature doivent lire, parce que dans ce livre, on parle d’histoires d’amour mais aussi d’histoires d’amour des livres, et ça, c’est beau ! Mon amour pour Thierry Cohen n’est plus à évoquer. J’ai aimé toutes mes lectures de cet auteur, mais celle-ci m’a laissé un souvenir très particulier.

Mon avis


En vrai, je vous ai cité nombre de mes livres préférés. Je vous les conseillerais tous, confinement ou non. Mais une chose est sûre, vous ne pouvez pas dire que vous n’avez pas le temps d’en découvrir l’un ou l’autre dans les prochains jours ! Vous ne lisez pas beaucoup en temps normal ? C’est le moment parfait pour vous y mettre ! Vous dévorez de nombreux romans habituellement ? Vous allez pouvoir en manger encore plus.

Je vous souhaite à tous bon courage et je pense fort à celles et ceux qui vivent des moments douloureux. Prenez soin de vous, restez chez vous !

Retour et résolutions 2020

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Bonjour à tous,

Mes deux derniers articles étaient des articles où je disais qu’il était enfin temps pour moi de revenir sur la blogo, de reprendre le chemin du clavier et du partage avec vous tous ! Eh bien, force est de constater que ces tentatives furent vaines puisque je n’ai pratiquement rien écrit en 2019.

En 2020, néanmoins, tout cela va changer ! J’ai vraiment envie et besoin de revenir sur la blogo, d’échanger avec vous autour des livres et de bien d’autres sujets. Bref, tout cela me manque ! Nous entrons dans la cinquième année de vie de mon bébé blog et je n’ai pas envie de le laisser partir. C’est pourquoi j’ai pris la grande décision d’arrêter mon abonnement Netflix afin de passer plus de temps à lire des livres intéressants et à écrire des articles ou autres plutôt que de perdre du temps devant des séries, bien souvent trop décevantes.

Je me rends compte que mon année 2019 a été assez moyenne au niveau lecture. Ca faisait des années que je n’avais pas lu aussi peu, en tout cas, je n’avais jamais lu aussi peu depuis la naissance du blog. Je n’ai même pas réussi mon challenge Goodreads de 40 lectures. Je sais pertinemment que ce n’est pas le nombre qui compte, mais quand vous avez été habitués à dévorer des dizaines et des dizaines de livres par année, ça fait bizarre de redescendre à un nombre aussi faible.

Par contre, j’ai eu quelques chouettes lectures cette année. Voici les romans qui ont reçu 5 étoiles en 2019 :

  • La Vie, après d’Antoine Leiris ♥
  • Ma vie, mes ex et autres calamités de Marie Vareille ♥
  • Tout sauf le grand amour de Kristan Higgins ♥
  • The Risk de Elle Kennedy ♥

J’ai aussi eu d’autres belles lectures comme, Josh & Hazel de Christina Lauren, Un peu, beaucoup, à la folie de Liane Moriarty, Une seconde chance de Dani Atkins, L’aile des vierges de Laurence Peyrin, Ceux qui voulaient voir la mer de Clarisse Sabard, Purgatoire des innoncents de Karine Giébel ou encore Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys !

Bref, ce fût tout de même une bonne année livresque ! L’année dernière, j’ai également découvert les essais et livres de développement personnel. Je n’ai d’ailleurs pratiquement lu que ça depuis septembre. J’ai notamment lu Sorcières de Mona Chollet grâce au Club de lectures féministes de Mélusine du blog Carnet Parisien. En 2020, je compte bien continuer sur ma lancée des lectures féministes avec notamment Beauté fatale, toujours de Mona Chollet, ou encore Jouir : la quête de l’orgasme féminin de Sarah Barmak.

Je reviendrai dans un autre article sur mes lectures de développement personnel. Depuis septembre, je me suis également mise à écouter des podcasts et j’adore ça ! J’en parlerai dans un autre article également. Quoi qu’il en soit, ce sont des supports qui rythmeront également mon année 2020.

Pour terminer, voici quelques résolutions livresques ou personnelles que j’ai définies pour 2020.

Prendre soin de moi. En 2019, j’ai encore pris trop de choses à cœur, notamment liées à mon travail. En 2020, je compte bien séparer une bonne fois pour toute mon travail de ma vie perso pour arriver à exister en dehors de lui.

Voyager intelligemment. En 2019, je suis très fière d’avoir réussi à laisser l’avion de côté toute l’année. Je n’ai voyagé qu’en train, ferry ou voiture. Certes, je n’ai fait aucun voyage exotique dans des contrées lointaines, mais j’avoue être moins tentée par ce type de voyage aujourd’hui. J’ai découvert l’Ecosse et j’en suis tombée amoureuse. Je n’ai pas eu besoin de partir à des milliers de kilomètres pour me dépayser. Je ne dis pas que je ne prendrai plus l’avion, je dis simplement que j’essayerai de davantage réfléchir aux déplacements que je fais. Je ne changerai pas le monde à mon échelle, mais je me sentirai mieux !

Continuer à découvrir des ouvrages féministes, de développement personnel et des podcasts.

Reprendre le blog en main, mais également mon compte Instagram, à l’abandon depuis des mois. Je n’ai pas envie de faire les mêmes photos qu’on voit partout, j’aimerais trouver mon identité. Bref, y’a du boulot !

Ce programme est très alléchant, j’ai hâte de m’y mettre ! J’espère que l’année 2020 sera prometteuse, pleine de bons moments. J’espère continuer à prendre confiance, en moi et en mon travail. Bref, j’attends des choses simples de cette année et j’ai très hâte de vous retrouver bientôt !

Je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2020, sous le signe de la santé, de l’amour et la joie ! N’oubliez pas de penser à votre bonheur avant tout ♥


 

Papotage #10 : Il était une fois, la reconnaissance difficile du blogueur littéraire

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Voilà des jours que j’ai envie d’écrire un article, que cet article tourne depuis bien trop longtemps dans ma tête, qu’il est temps que je le dépose enfin sur papier, enfin, sur écran et clavier. D’un côté, j’ai hésité, car ce retour ne serait que ponctuel et quel intérêt de publier un article pour disparaître à nouveau pendant des semaines ? Et puis, d’un autre côté, on fait ce qu’on veut, non ?

Voilà donc des semaines que j’observe la blogosphère, des semaines que je suis assez silencieuse, mais que ce n’est pas pour autant que j’en oublie de regarder ce qui se passe par ci, par là. Et je dois vous avouer, je suis de plus en plus interpellée par certains comportements, certains messages, certaines réactions.

Vous le savez, cela fait maintenant plus de 3 ans que j’ai ouvert mon blog. J’ai toujours vécu cette expérience sans prétention aucune, simplement avec l’envie de partager avec d’autres ce que je ne pouvais pas spécialement partager avec les personnes de mon quotidien. Puis, j’ai vite appris comment les choses se déroulent sur la blogo. Ou en tout cas, j’en ai pris conscience, parce que je crois que je continuerai toujours d’apprendre. Je continuerai d’apprendre, mais je ne pense pas que je serai un jour « une blogueuse comme les autres ». Beaucoup trop d’éléments me dérangent, particulièrement ces derniers temps.

Quand je suis arrivée sur la blogo, j’ai vite appris certains termes dont je n’avais jamais entendu parler avant. Vous savez, les SP, les partenariats, ponctuels ou réguliers ou annuels,… Au départ, il était question de l’envoi d’un livre et de l’écriture ou non d’un avis, après réception ou des mois plus tard, tout était au choix du blogueur. Depuis quelques temps, je perçois comme une certaine professionnalisation du blogueur littéraire et cela me dérange. Cela ne me dérangerait pas si l’intention venait du blogueur lui-même. Ce qui me dérange, c’est que cette professionnalisation est de plus en plus imposée par les maisons d’édition. Oui, le blogueur littéraire amène des ventes à la maison d’édition et dans ce cas, on aimerait qu’il chronique son livre le plus rapidement possible et oui, on aimerait aussi qu’il n’oublie pas d’en parler sur tous ses réseaux sociaux pour être sûr que toute sa communauté a bien vu ce livre offert gracieusement par la maison d’édition et oui, pour finir, on aimerait aussi qu’un compte-rendu de tout cela soit fait dans les quelques jours qui suivent la publication de l’avis (pas trop tard après la sortie du livre, cela va de soi !)

Vous savez, j’ai l’impression que le blogueur littéraire est devenu un peu comme l’auteur de romans lui-même, à peine reconnu dans son art et pas du tout évalué à sa juste valeur. J’ai comme l’impression que le système de partenariat qui était au départ bon enfant entre les maisons d’édition et les blogueurs commence doucement à dépasser les limites et cela me chagrine beaucoup. En fait, les auteurs, comme les blogueurs ne sont pas reconnus dans ce beau monde littéraire. Bien entendu, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, les auteurs vivent des temps beaucoup plus difficiles que les blogueurs, mais la comparaison s’impose à moi depuis quelques temps et je ne pouvais plus garder cela pour moi.

N’avez-vous pas l’impression que le blogueur littéraire est le dernier blogueur à ne pas être payé pour le travail qu’il fait aujourd’hui ? Oui, j’ose soulever ce sujet qui fait couler tellement de tweets actuellement. Je soulève le sujet parce que de par mon métier, je côtoie des blogueurs régulièrement, et je vois comme cela se passe dans d’autres domaines et je trouve dommage qu’on exige les mêmes conditions au blogueur littéraire qui lui ne sera jamais payé un rond ! En fait, le simple fait d’inclure des conditions me gêne ! Il ne devrait y avoir aucune condition dès lors que le blogueur n’est pas payé ! Quand je vois le travail acharné qu’exercent certains amis-blogueurs par ici, je me dis juste que tout cela est bien injuste ! Voilà où je vois une similarité avec l’auteur qui se bat depuis des lustres pour une rémunération juste de son métier ! Le blogueur littéraire, lui, se laisse juste faire depuis des années.

Je suis désolée, mais quand je vois que certains romans sont envoyés à des webzines ou blogueurs lifestyle, mode et j’en passe et que ces personnes sont rémunérées mais pas les blogueurs littéraires, cela me fait juste mal au cœur pour ceux qui se donnent à fond depuis tout ce temps. Je ne parle même pas de moi, parce que comme je l’ai expliqué au début de cet article, mon blog vit très mal mon entrée dans la vie active et qu’il est et restera certainement un passe-temps quand j’aurai du temps à passer. Pour d’autres, leur blog est déjà professionnel depuis des années, sauf qu’on dirait que la reconnaissance de la part des maisons d’édition ne veut pas suivre.

Au final, j’aimerais juste que tout le monde soit considéré de la même manière et que les maisons d’édition comprennent que non, elles ne peuvent pas demander plus et toujours plus aux blogueurs littéraires sans faire quelque chose dans ce sens aussi ! Je sais que beaucoup d’entre vous estiment tenir leur blog par passion et de ce fait ne pas avoir besoin de rémunération, j’aurais juste envie que personne ne se laisse faire dans ce joli monde qu’est la blogo littéraire et oui, j’aimerais parfois que le blogueur littéraire ait son moment de gloire, lui aussi !


Vous remarquerez que dans cet article j’ai parlé de maisons d’édition de manière générale, loin de moi l’envie d’accabler tous les éditeurs du monde entier. Je ne vais pas commencer à citer des noms, ce n’est pas nécessaire !

Merci de votre attention, et à bientôt ♥

Papotage #9 : Il était une fois, ces auteurs à l’image qui me déçoit

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Il y a quelques jours, j’ai posé une question sur un coup de tête sur Twitter et cette question a rapidement soulevé de nombreux avis et des relais par des auteurs de renom (je suis moi-même la première étonnée!). Etant donné qu’il est très difficile de s’exprimer sur Twitter, surtout sur des sujets sensibles, pour lesquels le nombre limité des caractères des tweets peut facilement et rapidement déformer les propos que l’on voulait exprimer, j’ai décidé d’utiliser mon petit blog pour revenir sur cette question qui mérite bien un petit article papotage.

D’abord, revenons sur cette fameuse question qui était : « Avez-vous déjà arrêté de lire/suivre un auteur parce qu’il vous avait déçu dans sa manière d’être, dans son comportement, que ce soit sur les réseaux ou dans la réalité ? » Evidemment, tous les avis sont dans la nature. D’aucuns expriment que ce n’est pas parce qu’un auteur qu’ils aiment est invivable qu’ils vont arrêter de lire ses livres, ils ne lisent pas pour se faire des potes, mais pour découvrir des textes. D’autres, plus nombreux, affirment qu’effectivement, ils ont déjà arrêtés de lire les romans d’un auteur à cause d’une rencontre qui s’était mal passée, ou à cause d’une communication trop engagée sur les réseaux sociaux.

Moi, pour être honnête, j’ai en effet arrêté de lire certains auteurs parce que je n’étais pas en accord avec leur manière de pratiquer leur communication. J’estime qu’il existe trop de romans, trop d’auteurs, trop de textes à découvrir pour s’arrêter sur des auteurs qui finalement, selon moi, ne méritent pas que je m’y arrête. Je préfère laisser sa chance à un auteur qui prend le temps de me remercier dans un de mes tweets, qu’à un auteur qui ignore la plupart des blogueurs depuis ses débuts. Naaan, je ne suis pas rancunière (haha !). Ce n’est ici qu’un exemple des différents éléments qui peuvent nous décevoir lorsqu’on a affaire à un auteur qui nous déçoit. Je sais évidemment que tous les auteurs n’ont pas le temps de s’attarder sur chaque tweet. Mais je sais également que je ne lirai pas des auteurs avec lesquels je ne suis pas en phase.

Selon moi, toujours, il est tellement facile d’entrer en contact avec les auteurs actuellement, mais il est également tellement facile de casser ce mythe et cette image magique qui peut les entourer. J’adore pouvoir me dire qu’un auteur peut lire ce que je dis à propos de son livre dans un tweet dans lequel je le tague. Toutefois, l’inverse se produit aussi et les auteurs ont de plus en plus de facilité à faire entendre leur voix et leurs pensées à leur lectorat. Cet aspect est risqué. J’ai remarqué dans les nombreux commentaires qui sont revenus suite à mon tweet que c’était là un élément qui amenait les lecteurs à arrêter de lire un auteur, que ce soit à cause d’actes sanctionnés par la justice, à cause de positions qui vont à l’encontre de certaines populations, ou à cause de certains propos choquants.

Personnellement, j’ai énormément de mal à dissocier un auteur de l’œuvre qu’il écrit. Si certaines personnes arrivent à lire un livre d’un auteur avec lequel elles ne sont pas en accord, très bien. Seulement moi, je n’y arrive pas. Il y a trop de liens entre un auteur et son ouvrage que je ne peux pas faire la différence, la part des choses, entre les deux.

C’est pourquoi oui, il m’est arrivé d’arrêter de lire ou de ne simplement pas commencer à lire des auteurs parce que je n’appréciais pas leur communication sur les réseaux, parce que je les voyais trop partout, parce qu’ils ignoraient constamment les blogueurs, sauf quand un tweet n’allait pas dans leur sens. Après, j’ai aussi commencé à suivre des auteurs parce que j’aimais beaucoup leur communication. Je pense à Baptiste Beaulieu par exemple, que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire, mais que j’espère bien découvrir un jour !

Je ne sais pas si j’ai tort ou raison de pousser certains auteurs dehors de la sorte. Il n’en reste que je ne saurais simplement pas continuer à découvrir des auteurs que je n’ai pas envie de lire. Je suis persuadée que cela me gâcherait ma lecture, tout juste parce que je n’arrive pas à dissocier un auteur et son livre. Un livre est trop personnel pour simplement dire : « c’est bon, il suffit de passer outre et de lire, on n’est pas là pour se faire un bon pote ». Non, c’est certain, mais j’ai besoin d’avoir de l’affection pour l’auteur que je lis. Simplement.


J’espère que ce petit article papotage vous aura plu !
N’hésitez pas à me laisser votre avis en commentaire, je suis curieuse de le connaître.

Belle journée à tous ♥

Papotage #8 : il était une fois, mon arrivée sur la blogosphère

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Voilà plusieurs jours que j’ai envie d’écrire un article « Papotage », mais trouver une thématique à aborder a été tellement difficile que j’ai fini par tricher (un peu). Je me suis rendue sur le blog de La tête dans les livres qui propose un genre de rendez-vous similaire toutes les 2 semaines, le dimanche. Je trouve ses articles toujours très intéressants. J’ai donc été farfouiller dans ses anciennes thématiques et je me suis posée sur : « Pourquoi j’ai commencé mon blog ? »

Une question bien simple et pourtant tellement complexe à la fois ! En vérité, au départ, j’avais envie d’aborder le sujet dans l’autre sens, pourquoi ne pas commencer un blog littéraire, mais finalement, j’ai préféré rester centrée sur mon propre avis et ma propre expérience.

Certains d’entre vous seraient tout à fait en droit de se demander, « mais pourquoi tient-elle encore son blog alors qu’elle y met les pieds une fois tous les lustres ? » Votre question serait tout à fait légitime, et certains savent également que je me suis déjà posé cette question de multiples fois ! La vérité c’est que le garder me donne comme une certaine force. Vous voyez ? Comme s’il arrivait à surmonter toutes les épreuves (et waouh, Dieu sait qu’il y en a eu ces dernières années). Et malgré tout cela, bébé blog tient le coup ! Et vous savez quoi ? Cela me rend fière !

Car oui, j’ai peu de temps à lui consacrer, c’est le cas depuis des mois, et ça ne changera certainement pas. Mais j’ai arrêté depuis quelques temps de me comparer aux personnes qui arrivent à bloguer pratiquement jour et nuit. Simplement parce que moi, je n’y arrive pas, ou parce que je ne peux simplement pas me le permettre.

J’ai commencé mon blog à une période où j’avais beaucoup de temps à consacrer à la littérature, j’étais en année de passerelle pour l’université, j’avais des cours de base à repasser et très peu d’heures par semaine. A ce moment-là, j’ai découvert Cameron dans Jeu de patience et c’est comme si j’avais besoin de parler du meilleur petit ami du monde à tous ceux (et surtout celles) qui seraient susceptibles de faire sa connaissance, ou de l’avoir déjà fait ! Je pouvais en parler avec mes amies, mais j’avais l’impression que je n’arriverais jamais pleinement à exprimer ce que je ressentais avec elles. J’avais besoin de gens qui me comprennent. Voilà pourquoi j’ai ouvert mon blog. Pas pour la gloire ou pour recevoir des livres (je n’étais même pas au courant que c’était possible en commençant, c’est dire si j’étais et suis toujours une blogueuse amatrice en carton). Mais simplement pour échanger avec des personnes aussi passionnées que moi par la lecture !

Au moment où j’ai commencé, voilà bientôt 3 ans déjà, tout était tellement plus simple. C’est l’impression que j’en ai en tout cas. Tout était plus simple dans ma vie déjà, mais tout était plus facile sur la blogosphère. Chacun échangeait avec bienveillance et amour de la lecture. Des papillons colorés voletaient au-dessus de nos ordinateurs et nous étions tous tellement heureux. Ceci est une blague bien sûr. Ou presque. Tout s’est accéléré en quelques mois, le blogueur littéraire est devenu comme indispensable aux maisons d’édition, comme s’il était devenu un métier en lui-même.

Je n’étais pas prête pour cette accélération. La preuve, je continue à faire mes petits articles, mes petites lectures, mes petits papotages dans mon coin. Et vous savez quoi ? Je ne me sens pas mal pour autant ! Je me sens même beaucoup mieux maintenant, quand j’arrête de me tracasser et de remettre constamment en question ma manière de bloguer ! Parce que je pense que finalement, il existe autant de manières de bloguer qu’il existe de blogueurs ! J’aime me rappeler de temps à autres pourquoi j’ai commencé, pour mon amour de la lecture, de Cam et des autres futurs personnages que j’allais découvrir grâce à mes trouvailles sur d’autres blogs ! Voilà pourquoi, et simplement pour cela.


J’espère que ce petit article vous aura plu !
J’aurais pu tourner en rond encore longtemps, mais je pense que l’essentiel est dit ♥

Belle semaine à tous !

Papotage #7 : Il était une fois, mon rapport à la lecture

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Voilà longtemps que j’ai eu envie d’écrire un article sur mon propre rapport à la lecture. Parce que, bien que le blog a fêté ses deux années, je suis amoureuse des livres depuis bien plus longtemps que cela. Je dirais que cette passion est celle qui est présente dans ma vie depuis le plus longtemps.

Aussi loin que je me souvienne, je me vois avec un exemplaire de Martine entre les mains. Alors oui, j’ai dû lire d’autres livres imagés en maternelle, mais c’est avec Martine que je me rappelle avoir commencé la lecture. Si je ferme les yeux et que j’y pense, je revois les magnifiques dessins et les histoires tellement tendres de ces livres. J’adorais découvrir ses aventures toujours aussi passionnantes !

Puis, est arrivé ma première visite à la bibliothèque du village à côté du mien. Quand je pense que les élèves y vont maintenant chaque année en visite, je n’ai pas eu l’occasion de vivre ce moment à mon époque. C’est avec mon papa que j’ai poussé la porte la première fois. J’entends encore les explications de la bibliothécaire à propos des différentes étiquettes de couleurs sur les livres. J’en avais déjà parlé une fois, mais le premier livre avec lequel je suis ressortie de cet endroit est Charlie est la chocolaterie de Roald Dahl. Je n’avais aucune idée que le livre allait être adapté en film, il l’a été quelques mois à peine après ma lecture. Je ne sais pas vous dire combien de livres j’ai emprunté depuis ce jour-là, mais il doit y en avoir un certain nombre (certains deux fois, même !)

J’avais parfois peu de temps pour lire pendant l’année scolaire mais dès que les vacances arrivaient, je commandais des piles de livres aux bibliothécaires qui visaient toujours dans le mile. C’est grâce à elle que j’ai découvert Sophie Kinsella, par exemple. J’ai facilement dû emprunter tous les romans chick-lit des environs ! J’ai même fait lire toute la série de L’accro du shopping à mon papa qui a adoré !

C’est encore une fois ma bibliothécaire qui m’a proposé de découvrir Nicholas Sparks. C’est grâce à elle (et un peu à cause) que j’ai parfois pleuré toutes les larmes de mon corps. Seigneur, qu’est-ce que j’ai vécu toutes ces histoires que j’ai lues ! La dernière chanson est et restera un de mes romans préférés.

Quelques étés plus tard, j’ai commencé à fouiner sur les sites des éditeurs pour trouver de quoi lire (aucune idée si les blogs littéraires existaient déjà, en tout cas, je ne les connaissais pas). Et je suis tombée sur la série Quatre saisons de fiançailles de Nora Roberts. Je l’ai commandé à ma chère bibliothèque (elle l’avait même acheté pour moi !). En attendant que celle-là arrive à bon port, j’ai décidé d’en lire une autre présente là-bas. Du coup, j’ai emprunté le premier tome du Cycle des sept. J’ai encore des frissons rien que d’en parler. J’ai pratiquement fini ce roman en une nuit. J’ai été incapable de m’arrêter tellement j’ai été prise dans cette histoire. Et quelle horreur quand je me suis rendu compte que je n’avais pas emprunté les suites. Oui, ma bibliothèque ouvre 2 jours par semaine. J’étais dans un état. Bref, j’ai attendu avec une impatience monstre que la bibliothèque ouvre, j’ai prié sur le chemin que personne n’ait commandé les suites durant les quelques jours d’attente. Mais elles étaient bien là. Il m’a fallu seulement quelques heures pour les dévorer ! Qu’est-ce que j’ai aimé cette trilogie !

Nicholas Sparks et Nora Roberts sont deux auteurs qui ont, sans aucun doute, forgé la romantique que je suis. J’ai pratiquement lu toutes les trilogies de Nora Roberts et tous les Nicholas Sparks (je ne suis pas à jour avec ses dernières sorties, j’avoue !)

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Pour être honnête, je suis le genre de fille que les camarades de classe adorent détester parce qu’elle est super contente à l’annonce des livres qui vont être lus pendant l’année scolaire. Je me rappelle, comme si c’était hier, le sentiment tout particulier qui m’a envahie quand j’ai commencé à lire La nuit des temps de Barjavel ! J’en ai encore des frissons ! Alors que tout le monde pestait de devoir lire cette brique, moi, je ne pouvais plus m’arrêter. Ce livre reste un des romans qui m’a le plus marquée ! Le sentiment serait peut-être tout différent aujourd’hui. En tout cas, j’ai très peur de le relire parce que ça fait plus de 10 ans et que je crains vraiment de casser cette magie particulière qui encadre ce roman pour moi !

Plus tard, j’ai également eu une phase Maxime Chattam. Je me vois encore me rendre en stage avec ses briques dans mon sac et dévorer ses livres pendant la pause de midi ! Pas très sociable, la fille. Mais difficile de rivaliser avec le suspens de Maxime Chattam, soyons honnêtes !

Puis, j’ai découvert le monde de la blogosphère. C’était il y a trois ans, je ne sais plus vous dire quel blog j’ai visité en premier, mais je me rappelle y avoir entendu parler de New Adult. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à en dévorer à la pelle. Quelques semaines plus tard, j’allais en librairie et j’achetais Jeu de patience. Dois-je vraiment encore vous raconter tout mon amour pour Cam ? Quoi qu’il en soit, toutes ces lectures romantiques m’ont donné envie, moi aussi, de partager mes avis sur ces romans. Du coup, j’ai décidé de sauter le pas en juin 2015. Depuis, j’ai varié mes lectures au gré de mes pérégrinations sur la blogosphère. J’ai ainsi découvert des romans de toutes sortes que je n’aurais certainement jamais découvert sans mon inscription !

Bien des années après ces premiers romans que j’ai découverts, je suis toujours autant amoureuse de la littérature et des livres. J’aime découvrir d’autres genres, d’autres auteurs, d’autres styles. C’est grâce à tous ces romans très différents que je suis devenue la lectrice que je suis aujourd’hui ! Et j’ai hâte de continuer, encore et encore, à forger mon caractère de lectrice (ça existe ça ?)


J’espère que ce petit article vous aura plu !

N’hésitez pas à me raconter vous aussi quels sont ces romans qui vous ont touchés depuis que vous avez commencé à lire ♥

2017 Blogging Rewind

Rewind

Rappelez-vous, je vous avais proposé ce petit article l’année dernière. Je l’avais alors trouvé chez ma chère Harlow Queen ♥ J’ai pensé qu’il serait sympa de faire une petite conclusion à cette année 2017, qui a été pour le moins intense en émotion, en stress et en surprise. Je vous propose de conclure l’année bloguesque avec cet article. Un autre, plus personnel suivra également.


Quels sont vos 5 coups de cœur de l’année ?

Je dois dire que comparé à 2016, j’ai eu pas mal de coups de cœur cette année ! Oh Joie !

 

Le sel de nos larmes ♥
Le choix d’une vie ♥
Ce qui nous oppose ♥
Miss Cyclone ♥
Petits secrets, grands mensonges ♥


Quels sont vos 5 meilleurs souvenirs de bloggeur cette année ?

➊ Je me dois de souligner encore les nombreuses rencontres que j’ai faites sur la blogo ces derniers mois, dont certaines tiennent maintenant depuis plus de 2 ans ! Cette communauté m’apporte tellement, tellement !
➋ Avoir réussi à parler auto-édition, comme je le voulais l’année dernière. Je suis contente que mon mémoire serve un minimum à quelque chose. Je suis vraiment contente d’avoir pu divulguer un peu de ma science aux auteurs qui en ont besoin.
➌ Avoir pu participer, in extremis, au festival New Romances à Cannes avec ma meilleure amie (et apparaître le plus discrètement du monde sur la vidéo de trailer de l’année prochaine).
➍ Avoir pu organiser un petit concours pour vous remercier d’être là ! C’était pas grand chose, mais j’étais contente de le faire.
➎ Bon, ce n’est pas tellement lié au blog, mais je garde un super souvenir de ma participation comme bénévole à la Foire du Livre de Bruxelles ! Un grand moment livresque.


Quels sont les 5 sorties 2018 que vous anticipez le plus ?

Le même avantage que l’année dernière lié à la rédaction de cet article c’est que je prends enfin connaissance des futures sorties de l’année à venir. 

➊ Fire in you, le 6e tome de Wait for you de JLA, of course ! ♥
➋ Until it fades, le nouveau KA Tucker chez Hugo ♥
➌ Holding up the universe de Jennifer Niven ♥
➍ Les sorties poches de la série Coup de foudre à Manhattan de Sarah Morgan ♥
➎ Et la sortie de la suite en grand format ♥


Quels sont vos projets de blog pour 2018 ?

➊ Le garder en vie, déjà. Si vous me suivez sur les réseaux, vous aurez appris que j’ai décroché un job à Paris. Je commence début janvier ! Un grand changement, un nouveau pays, de nouveaux challenges. Bref, on verra si bébé blog survivra à tout cela !
➋ J’aimerais continuer à varier le contenu de mes articles, en refaire sur l’auto-édition mais aussi d’autres plus généraux.
➌ J’aimerais réussir à le garder en vie avec un article minimum par semaine.
➍ Je voudrais vraiment très fort changer le design, je commence vraiment à me lasser de celui-ci !
➎ Il faudrait aussi que je sois plus assidue dans mes visites sur les autres blogs ! Je ne le suis vraiment pas assez.

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Photo by Ian Schneider on Unsplash


Résultat des courses de vos challenges ?

➊ Comme l’année dernière, je n’ai fait qu’un challenge cette année. Celui de Goodreads. Et contre toute attente, j’ai réussi à atteindre les 80 lectures cette année ! Challenge validé ! Ce qui était loin d’être gagné vu le boulot que j’ai eu ces derniers mois. Je lis moins que les autres années, mais je sélectionne davantage mes lectures suivant mon humeur, mes envies. Bref, je suis vraiment contente de mes lectures cette année ! Bon, je suis toujours contente de lire, mais 2017 a été riche en lecture au top !

Des futurs challenges en vue ?

➊ En 2018, je vais me refixer 80 lectures. C’est le néant total, je ne sais pas comment cette année va se dérouler (évidemment, personne ne le sait haha!) donc on verra bien ! A revoir à la baisse si besoin.
➋ Un vrai challenge pour moi est de garder mon compte Instagram actif ! Ca va être compliqué car je ne pourrai pas prendre mes livres à Paris, évidemment. Donc un vrai challenge, on verra ce qu’il advient !


Voilà ma conclusion à cette année riche en émotions ! 
J’espère que vous avez passé un très beau Noël avec vos proches ou même tout seul ♥
Je vous fais de gros bisous !

Papotage #5 : Il était une fois, les raisons de s’auto-éditer

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Vous avez été nombreux à vous questionner lors de mon dernier article sur l’auto-édition. Vous questionner très justement par rapport aux raisons de se tourner vers l’auto-édition. En effet, ce type d’édition souffre encore aujourd’hui d’une vision assez négative, à l’instar d’un « salon des refusés » de l’édition « traditionnelle ». Ensuite, on apprend de plus en plus souvent que des ouvrages initialement auto-édités sont édités de manière « traditionnelle » après un succès remarqué en auto-édition. De cette façon, les questionnements sont nombreux : pourquoi passer par l’auto-édition si le but est d’être publié de manière « traditionnelle » ? Pourquoi se « dévaloriser » par l’auto-édition ? Pourquoi ne pas s’adresser directement à l’édition « traditionnelle ?

Toutes ces questions sont légitimes et méritent qu’on s’y intéresse quelques instants. Je ne prétends pas connaître tout de l’auto-édition, je vous réponds ici avec mon petit savoir nourri de mes interviews et recherches sur le sujet. Il faut savoir, avant de commencer, qu’il n’existe pas une seule raison de s’auto-éditer, à l’instar qu’il n’existe pas une seule et unique chaîne du livre auto-édité. Les business model sont nombreux, il n’est plus uniquement raison d’édition « traditionnelle » et de chaîne figée comme précédemment (mais cela relève d’un autre sujet, que je pourrai également vous expliquer prochainement). Je dirais donc qu’il existe 3 grosses raisons de passer par l’auto-édition.

Tout d’abord, l’auto-édition permet de se faire connaître de l’édition « traditionnelle ». Mais, me direz-vous, tout cela est bien contradictoire ! En effet, passer par l’auto-édition signifie clairement « refuser » le concept « traditionnel » d’édition. Mais, il est évident que passer par l’auto-édition est une porte d’entrée vers l’édition « tradi » et il est évident aussi que se faire éditer de cette manière reste un but ultime à atteindre pour les auteurs, une sorte de reconnaissance, synonyme de réussite et peut-être de lectorat plus nombreux. Le tampon d’une maison d’édition reste un gage de qualité pour la plupart des lecteurs. Alors, me direz-vous, pourquoi ne pas s’adresser directement aux maisons d’édition en envoyant son manuscrit, à l’ancienne ? Et bien parce que cette manière de procéder est de moins en moins prisée par les maisons d’édition. Certaines refusent même, tout simplement, ce genre d’approche. Il est devenu difficile pour certains éditeurs de gérer le flux constant de nouveaux manuscrits. Puis, il faut être honnête, publier un nouvel auteur est une prise de risque plus grande pour les maisons d’édition. De cette manière, certains éditeurs procèdent désormais de 3 façons pour découvrir et publier de nouveaux auteurs :

  • Ils exercent une veille active sur les plateformes d’auto-publication, dont particulièrement le top 100 d’Amazon ;
  • Ils entretiennent des relations étroites avec certaines plateformes de services d’aide à l’auto-édition, comme Bookelis ou Librinova (attention, celles-là ne sont pas du compte d’auteur, il faut être vigilant !) ;
  • Ils achètent des ouvrages étrangers qui ont particulièrement fonctionné et assurent la traduction.

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Ensuite, l’auto-édition permet de contrôler totalement sa chaîne du livre et de percevoir une plus grosse partie de ses droits d’auteur. Par contrôler sa chaîne du livre, j’entends décider seul du fond et de la forme de son livre. Evidemment, cette liberté est à double tranchant ! Mais être auto-édité ne signifie pas être seul, dans son coin. Les auteurs sont parfois très entourés, ils se constituent leur propre équipe, leur propre comité de lecture avec des bêta-lecteurs. Ensuite, percevoir une plus grosse partie des droits d’auteur est également une raison de se tourner vers l’auto-édition. En effet, un auteur auto-édité perçoit (sur les principales plateformes d’auto-publication de type Amazon KDP), 70 % des droits d’auteur sur l’ouvrage numérique (selon le prix de vente). Sur le format papier, les marges sont différentes et dépendent du prix de vente fixé par l’auteur. Pour info, les droits d’auteur sont entre 8 et 10 % dans l’édition « traditionnelle », en tout cas pour le format papier. L’auteur est celui qui gagne le moins dans tous les intervenants de la chaîne ! Certains auteurs gagnent donc très bien leur vie en auto-édition et parfois mieux que certains auteurs édités « traditionnellement ». Maintenant, il ne suffit pas de mettre son bouquin en ligne sur Amazon pour qu’il se vende. S’il est criblé de fautes et si la communication à son sujet est inexistante, nul besoin de rêver. Je vous en parlais dans cet article, la communication est indispensable à un auteur auto-édité !

Pour finir, l’auto-édition permet également d’être lu, sans devoir attendre qu’un éditeur s’intéresse à nous. En effet, s’auto-éditer sur des plateformes du type Amazon permet à tout un chacun d’être présent à côté des plus grands auteurs, sans aucune barrière ou différence associée. Elle devient donc un moyen pour chacun de se faire lire et d’avoir des retours d’inconnus sur ses écrits. Evidemment, l’auto-édition est parfois un choix par défaut fait par certains auteurs ayant tenté sans succès l’aventure de l’édition. Mais je ne pense pas qu’il faut voir ici uniquement cette catégorie d’auteurs. Je pense que certains voient en l’auto-édition un moyen de tester leur ouvrage, de se constituer une communauté avant de tenter l’aventure de l’édition « traditionnelle ». D’autres y voient un moyen de publier « tout et n’importe quoi », moi, je suis moins catégorique. Mon avis est sensiblement toujours le même que celui exposé dans mon article de soutien au hashtag JeudiAutoEdition.

Vous le remarquez, les raisons de s’auto-éditer sont bien plus nombreuses que seulement sortir ses vieux manuscrits du tiroir. Il en existe certainement encore d’autres, chaque auteur ayant sa propre raison de se tourner vers ce type d’édition. J’espère tout de même avoir un peu éclairé votre lanterne sur le sujet !


 

Papotage #4 : Il était une fois, le livre qui m’a épuisée pendant un an

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Alors non, je ne suis pas devenue écrivain en quelques mois. Ça se saurait. Néanmoins, j’ai eu l’impression de subir le même quotidien que ces personnes que j’admire tant. Bref, depuis septembre 2016, j’écris mon mémoire.

Alors non, cet article n’est pas un article à ma gloire, je sais que nous sommes nombreux dans le cas, que le mémoire est un cap inévitable à un moment ou l’autre de la vie étudiante. Mais j’ai eu envie de revenir sur le sujet pour deux raisons. De un, mettre des mots sur les diverses émotions qui m’ont traversée pendant ces longs mois me semblait important. De deux, je sais que mon sujet intéresse pas mal de monde par ici, je voulais donc vous l’expliquer et peut-être vous proposer d’en obtenir un exemplaire si vous le voulez.

Revenons au point de départ. Voilà désormais un an que j’ai commencé à véritablement mettre en place les recherches de mon mémoire lié à l’auto-édition. Pendant quelques semaines, j’ai écumé les bases de données et les bouquins pour arriver à constituer une littérature scientifique suffisante qui permettrait de compléter la partie théorique de mon mémoire. Sachez qu’en un an, ma table des matières a évolué dans tous les sens. Avec le recul, je me rends compte que dès le départ, j’ai été mal embarquée avec cette thématique. Le « problème » de l’auto-édition est que sa forme numérique est très récente. Amazon a lancé sa plateforme d’auto-publication en 2012. Cinq ans, c’est peu pour étudier le phénomène et proposer une littérature complète sur le sujet. Les ouvrages sur l’auto-édition sont peu nombreux. J’ai donc dû passer par des chemins détournés pour fournir une partie théorique la plus scientifique possible.

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Photo by Bram Naus on Unsplash

Puis en octobre, je suis rentrée en stage + cours du soir, et bébé mémoire est mort pendant 2 mois. Ajoutez à cela mes petits soucis de santé en fin d’année et disons que j’ai terminé l’année 2016 dans un bel état ! Bref, je ne voyais pas le bout de ce travail. J’avais l’impression de régresser. Ajoutez encore un directeur de mémoire totalement absent qui a dû répondre à 3 de mes mails en 1 an et vous obtenez une demoiselle totalement désemparée devant l’ampleur du travail à accomplir.

Les mois se sont pratiquement tous ressemblés. J’ai expérimenté, j’ai tenté des analyses, j’ai pleuré, beaucoup. J’ai été désespérée comme jamais je ne l’ai été du haut de mes 23 années de vie. Je me suis sentie seule au monde pendant des jours, voire des semaines. Je me suis vraiment vue comme une incapable de rien. Vous avez peut-être dû ressentir tout cela face à mes déprimes sur Twitter. Bref, j’ai dû faire un gros travail sur moi-même pendant ces mois de rédaction. Reprendre courage, accepter de demander de l’aide et surtout, accepter que je serais seule à bord. De fait, personne à l’Université n’a ouvert un seul de mes fichiers avant la remise et la défense proprement dites. Bref, le stress puissance 1000.

Voici dès lors quelques conseils que je peux dévoiler aux futurs étudiants qui passeront par-là d’ici peu de temps :

  • Choisissez comme il se doit votre promoteur/directeur, renseignez-vous sur lui avant de vous décider. On peut réussir sans directeur de mémoire, j’en suis la preuve vivante. Mais rien ne vaut une personne de confiance qui peut vous aiguiller, vous rassurer et vous engueuler si nécessaire ;
  • Définissez parfaitement votre question de recherche, ce que vous allez aborder, pourquoi, comment vous allez y répondre ;
  • Préparez bien votre table des matières et assurez-vous que votre promoteur/directeur l’ait avalisée. Cette table des matières doit traiter votre sujet et rien que votre sujet. Attention à ne pas vous étendre sur des thématiques qui s’éloignent du thème au risque de vous retrouver hors sujet (on sent le vécu pas vrai ?) ;
  • Planifiez votre rédaction en élaborant un rétroplanning, comme un auteur en sommes, vous en devenez un en quelques sortes pendant ces mois de rédaction ;
  • Pensez à choisir un sujet qui vous passionne ! Ne vous laissez pas influencer par l’extérieur, faites ce choix pour vous. Sincèrement, si ce sujet ne m’avait pas un minimum passionnée, je n’aurais jamais tenu. Le jury a d’ailleurs souligné ce point lors de ma défense, c’est dire s’il a joué dans ma rédaction ;
  • Et surtout, surtout, ne vous découragez pas !

Avec le recul, encore une fois, je ressors de cette expérience fière de moi. Il est important de le souligner vu que cela arrive environ tous les lustres. J’ai réussi à écrire un mémoire de 90 pages sur un sujet qui a été peu étudié avec un total de 20 interviews d’acteurs du secteur de l’édition et de l’auto-édition et ce, totalement seule. En tout cas, sans l’intervention de mon directeur de mémoire ou d’autres membres de la faculté. Alors oui, les défauts sont nombreux. J’en ai conscience. Je ne serai certainement jamais totalement satisfaite de ce que j’ai réalisé. Parce que j’attendais plus, j’attendais de pouvoir révolutionner le secteur et changer les mentalités en tous sens (haha). Mais je pense avoir apporté ma petite pierre à l’édifice en l’espace d’un an. Et ça, c’est déjà très bien !

Je voulais également profiter de ce petit article pour remercier les nombreuses personnes qui ont accepté de répondre à mes questions mais également tous ceux qui ont retweetés mes demandes, qui m’ont soutenue à un moment ou à un autre. Bref, c’est vous tous qui avez fait de ce mémoire une réussite également !

Pour entrer un peu plus dans la thématique, mon mémoire traite de l’auto-édition et plus particulièrement des opportunités et des limites de l’auto-édition en France et en Belgique. J’ai reçu une seule et unique contrainte de mon directeur de mémoire qui voulait absolument que je retrace la chaîne du livre auto-édité et que je la mette en relation avec la chaîne « traditionnelle » du livre. C’est pourquoi j’ai dû, un peu par défaut, respecter cette demande. Vous avez déjà pu lire mes conclusions dans cet article.

Si vous désirez jeter un œil à ce merveilleux travail (haha), n’hésitez pas à revenir vers moi, par mail, en commentaire ou sur les réseaux sociaux. Après réflexion, j’ai décidé de finalement le partager avec vous. J’ai peur, parce que j’aurais voulu qu’il soit différent. J’ai peur aussi parce qu’il a peu été lu, excepté par moi. Mais j’ai réussi, et je pense que certaines parties pourraient aider l’un ou l’autre auteur parmi vous, sait-on jamais ?

N’hésitez pas à me demander et à me donner votre avis surtout ! Etant donné que je n’ai pratiquement pas eu de retours critiques dessus, je suis toujours intéressée de savoir ce qu’il vaut pour les autres !


 

Mon mémoire sur l’auto-édition – Les conclusions

Mon mémoire sur l'auto-édition

Vous le savez certainement, mon mémoire de fin d’études a porté sur l’auto-édition et sur les opportunités et les limites de ce type d’édition en France et en Belgique. Avant de vous partager le fichier complet pour ceux qui le veulent, je voulais d’abord vous proposer un petit article récapitulatif qui reprend globalement l’ensemble de ma conclusion.

Pour commencer, il faut savoir que grâce au développement de l’édition numérique, le monde littéraire évolue vers de nouveaux modèles économiques. L’auto-édition fait partie de ces émergences. Les enjeux qui ont amené son essor sont multiples. Technologiquement, les évolutions sont telles que l’édition « traditionnelle » a d’abord été impactée. L’impression à la demande est certainement celle qui a permis à l’auto-édition de se démocratiser, particulièrement dans sa forme papier. L’édition numérique a permis un partage plus rapide des ouvrages. En outre, ceux-ci jouissent d’un prix diminué dans l’auto-édition lié à la dématérialisation de l’œuvre. L’auto-édition répond actuellement à une demande. Elle offre aux auteurs la possibilité de se positionner dans le secteur de l’édition. Du côté des lecteurs, elle leur permet d’acheter légalement des ouvrages numériques à bas prix.

Les auteurs auto-édités interrogés ont mis en exergue un phénomène propre à l’édition numérique, ainsi qu’à l’auto-édition : il n’existe désormais plus une seule et unique chaîne du livre. Les biais de production et de distribution/diffusion se sont multipliés. De cette manière, de nouveaux acteurs sont apparus tant dans l’édition « traditionnelle » que dans l’auto-édition. Les auteurs détiennent désormais de multiples possibilités pour éditer leurs ouvrages.

Ma partie pratique a consisté en une analyse de la chaîne du livre auto-édité qui a offert une vision des opportunités disponibles pour les auteurs. Pour chaque étape de la chaîne, l’auteur jouit à présent de possibilités lui permettant de proposer un ouvrage, sensiblement très proche de ceux issus de l’édition « traditionnelle ». La production éditoriale reste évidemment une étape essentielle. De fait, un auteur auto-édité est avant tout un auteur. Toutefois, être auteur n’est pas un don que tout un chacun possède. Des perfectionnements grâce à des cours sont possibles. Généralement, l’auteur est avant tout amené à s’entourer afin de ne pas rester autocentré sur son ouvrage. De ce fait, les correcteurs et les bêta-lecteurs sont des personnalités importantes à l’auteur auto-édité.

Lors de mes analyses, je me suis rendu compte que les possibilités d’édition sont nombreuses pour les auteurs. C’est pourquoi j’ai créé une chaîne du livre auto-édité. Ce schéma démontre que les voies de fabrication de l’ouvrage numérique et papier sont diverses. Que ce soit en termes de forme ou de fond, les possibilités de création sont nombreuses. Elles dépendent des capacités de l’auteur à gérer les aspects techniques de son ouvrage. En outre, la voie de fabrication choisie déterminera la manière dont l’ouvrage sera ensuite distribué et diffusé. L’ensemble des maillons précédemment séparés dans l’édition « traditionnelle » sont dès lors rapprochés dans l’auto-édition.

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La promotion, quant à elle, devient une étape, si non l’étape la plus importante de la chaîne du livre. L’auteur est amené à constamment communiquer dans le but de se créer une image. Une stratégie est indispensable afin de se positionner au centre des nombreux autres auteurs auto-édités. La concurrence est désormais rude. Toutefois, l’auteur auto-édité bénéficient de nombreux outils afin d’assurer sa communication, comme les réseaux sociaux ou la participation à des événements littéraires. J’avais écrit un article à ce sujet si vous ne l’avez pas encore lu.

Au cours de mes recherches, j’ai également récolté la vision des professionnels du livre. Ces avis se sont révélés très divergents. D’aucuns affirment utiliser les plateformes d’auto-publication comme moyen de sélection de nouveaux manuscrits, comme Michel Lafon, d’autres assimilent toujours l’auto-édition assez négativement au « salon des refusés ».

D’autre part, une étude de l’avis d’acteurs du territoire belge m’a permis de relever une certaine retenue face à l’auto-édition. Alors que la France semble davantage encline à accepter son arrivée, le Belgique évoque une méfiance face à ce nouveau type d’édition. Plusieurs causes peuvent expliquer ce silence. Premièrement, le phénomène de l’auto-édition semble être moins appréhendé par les maisons d’édition belges étant donné la qualité artisanale associée à celles-ci. Deuxièmement, vu le peu de transferts réalisés entre les deux types d’édition par rapport à l’édition française, l’auto-édition semble avoir un impact moindre sur l’édition belge.

Toutefois, il est évident que les secteurs d’édition belge et français sont différents. La comparaison n’est donc pas optimale. Elle est également non exhaustive. Mais, de manière générale, cette réticence face à l’auto-édition sur le territoire belge nous a semblée flagrante.

En outre, les maisons d’édition à compte d’auteur ont su se positionner grâce à l’arrivée du numérique. Il convient à l’auteur de s’interroger sur ces pratiques. Les professionnels du livre sont unanimes à ce propos, il est préférable de favoriser l’auto-édition que l’édition à compte d’auteur !

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Photo by Juliette Leufke on Unsplash

Il semblerait donc que l’auto-édition présente moult opportunités et limites. Ces dernières dépendent des capacités de l’auteur à gérer l’ensemble du processus de production et de commercialisation de son ouvrage. Plusieurs réussites ont été observées dans l’auto-édition. Néanmoins, il est évident que tous les ouvrages auto-édités ne suivront pas la même tendance. En outre, les ambitions de chaque auteur varient bien que le transfert vers l’édition « traditionnelle » soit considéré comme l’aboutissement du projet par un grand nombre d’auteurs.

Etant donné la qualité récente de l’auto-édition sous sa forme contemporaine, à savoir, favorisée grâce au développement de l’édition numérique, il demeure plusieurs interrogations quant au futur de la pratique. Un statut d’auteur auto-édité pourrait-il un jour émerger ? L’édition à compte d’auteur est-elle amenée à disparaître face à la menace de l’auto-édition ? Des collaborations, autres que le rachat de titres auto-édités par l’édition « traditionnelle », sont-elles envisageables ?

À l’heure actuelle, l’auto-édition me semble véritablement en plein développement. La population écrit de plus en plus et est désireuse de rendre ses ouvrages disponibles à un large lectorat. Cette envie est désormais possible pour tout un chacun. L’auto-édition permet au monde de l’édition de s’ouvrir à tous les auteurs. Cette conséquence révèle des aspects positifs et négatifs que chaque lecteur est libre de relever.


Voilà qui est déjà terminé. J’espère que ce petit article vous a plu. Il survole évidemment le sujet, mon mémoire fait 90 pages, difficile de les résumer toutes !

N’hésitez pas à me donner votre avis, vos questions, vos remarques en commentaires ! Je suis curieuse 😀