Une fille facile – Louise O’Neill

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La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de participer au 2e club de lecture de l’adorable Mélusine du blog Carnet Parisien ! Avec une première rencontre autour du livre Le malheur du bas d’Inès Bayard (qui m’a laissée dans un état dramatique), j’y suis retournée pour la 2e séance autour du livre Une fille facile de Louise O’Neill que je n’avais malheureusement pas eu l’occasion de lire avant le rendez-vous. L’éditrice présente à cette rencontre m’a proposé de repartir avec l’ouvrage pour me faire un avis après en avoir parlé avec les filles. Je la remercie chaleureusement pour ce cadeau et je vous livre mon avis après des semaines sans chronique !

J’ai donc commencé Une fille facile après avoir entendu des brides de scènes présentes dans le livre racontées par les copines du club de lecture. Je savais qu’il était à nouveau question de viol dans ce roman. Après avoir vécu l’horrible scène décrite dans Le malheur du bas, j’étais assez peu tentée de revivre l’expérience. Néanmoins, les discussions lors du club de lecture m’ont donné envie de découvrir ce livre qui a plu à de nombreuses filles présentes ce soir-là.

Une fille facile aborde de nombreuses thématiques et problématiques actuelles, que ce soit le silence qui survient trop souvent après un viol, le jugement de la société ou encore la virulence des réseaux sociaux.

Ce roman présente deux parties bien distinctes. Au début, on se retrouve dans un environnement aseptisé, où les apparences sont belles et trompeuses à la fois. Ce début m’a fait penser au décor posé pour Liane Moriarty dans ses romans. La partie après le viol est intense. On se retrouve enfermé dans la tête d’Emma, on souffre avec elle. Les mots qu’elle répète, encore et encore, nous touchent au plus profond de nous. Des mots qui sont tout sauf anodins. La violence se situe sans conteste dans les mots, plus encore que dans les scènes décrites. Oui, certaines scènes sont dures à lire. Mais l’auteure arrive à garder cette atmosphère pesante tout au long du roman, même lorsque les apparences voudraient que tout s’arrange d’un seul coup. Ce n’est évidemment pas le cas.

J’avoue, je n’ai pas voulu y croire quand je suis arrivée aux dernières pages de ce roman. Heureusement, l’auteure explique les raisons qui l’ont poussée à terminer son roman de cette manière sans quoi je lui en aurais vraiment beaucoup voulu !

Voilà un roman qu’il faudrait poser dans les mains de toutes les jeunes filles, mais aussi des adultes. Pour moi, les parents d’Emma sont dans un sens coupables également. J’ai eu envie de les réveiller à coup de claques dans la figure ! Comment rester aussi absent face à cette situation dramatique ? Le pire, c’est que j’imagine parfaitement ce genre de situation dans la vraie vie et cela me rend simplement malade.

Bref, ce roman est difficile. Le thème traité est peut-être déjà vu, mais il est nécessaire selon moi de lire et de parler de ce genre d’ouvrage ! Quant à moi, je vais m’intéresser aux autres ouvrages de cette auteure et de cette maison d’édition !

4-plumes

Changer l’eau des fleurs – Valérie Perrin

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Tout le monde a dû voir l’encensement qui a été fait pour le premier roman de Valérie Perrin, Les oubliés du dimanche. Je n’ai malheureusement parce encore eu l’occasion de le lire. Alors lorsque j’ai vu qu’elle avait sorti un nouveau livre, je n’ai pas pu m’empêcher de vouloir le  découvrir ! Et cette envie a été une des meilleures envies de ces dernières semaines, parce que ce roman est une vraie perle !

Changer l’eau des fleurs est un roman comme il en existe certainement très peu d’autres. Un roman tellement beau que les frissons ne peuvent s’empêcher de vous parcourir à certains moments de l’histoire ! Un roman tellement beau que des personnages détestés dans les premiers chapitres, deviennent compris et pardonnés à la fin de l’histoire. Un roman si beau qu’une fois refermé vous ne pouvez vous empêcher d’y penser, encore et encore. Difficile de passer à autre chose face à un roman aussi beau. Croyez-moi.

Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en commençant ce roman et je crois que la surprise a été au-delà de mes espérances ! Je me suis écriée parfois, j’ai ri, souvent, j’ai eu les larmes aux yeux à d’autres moments ! Disons que ce roman a rendu mes voyages en train bien mouvementés !

L’écriture de Valérie Perrin est de celle que je préfère. Une écriture qui, avec des mots simples, vous décrit tellement de jolies choses. Parfois tristes, émouvantes, nostalgiques, et pourtant toujours si jolies ! Ce genre d’écriture qui vous tord le cœur, qui vous pique les yeux et qui vous fait sourire en l’intervalle de quelques pages seulement. J’ai eu l’impression d’écouter une playlist Spotify spéciale chanson française pendant cette lecture, et qu’est-ce que ça fait du bien ! Un bonheur de redécouvrir toutes ces jolies chansons.

J’écris cette chronique avec « La chanson des vieux amants » de Brel en fond sonore et sincèrement, il n’existe rien de plus beau ! Je n’arriverai jamais à rendre justice à cette histoire. Elle est trop belle, trop tout pour que j’arrive à écrire mon avis avec de simples mots. Je veux simplement vous inviter à lire ce merveilleux roman, qui ne vous laissera pas indifférent ! Impossible de rester de marbre face à une histoire aussi touchante ! Lisez-le !

Ma (1)

Dis, t’en souviendras-tu ? – Janine Boissard

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Je vous parle aujourd’hui d’un roman qui saura très certainement vous emporter dans ses méandres mystérieux ! Quand j’ai vu cette couverture en librairie, ce livre a immédiatement su m’intriguer ! Et je ne vous cache pas que cette image dissimule parfaitement ses secrets car je ne m’attendais pas du tout à une intrigue pareille en commençant ce roman !

J’ai débuté ce roman sans savoir pertinemment de quoi il était question. Je me souviens avoir survolé le résumé mais généralement, je n’aime pas trop m’étendre sur les 4e de couverture car je trouve qu’elles en dévoilent parfois bien trop !

Du coup, j’ai commencé ce roman avec Aude, une jeune femme qui se réveille à l’hôpital et qui semble avoir subi un certain traumatisme étant donné que sa mémoire lui fait le plus grand défaut ! Effectivement, sa mémoire proche refuse de lui raconter ce qui a provoqué son arrivée à l’hôpital. Son mari reste introuvable, tout comme ses souvenirs de sa vie avec lui ! Et si son quotidien était finalement tout sauf rose et idyllique ?

Ce roman est véritablement une énigme à lui tout seul ! Aude n’a aucun souvenir de son accident et nous sommes donc en plein doute avec elle. On se questionne avec elle, on met au point moult scénarios avec elle. Bref, une fois commencé, il est presque impossible de ne pas se lancer dans des élucubrations.

L’écriture particulière de l’auteure aide parfaitement à plonger dans cet univers singulier, entouré de questions en tout genre ! L’auteure manie les mots de manière courte et parfois incisive ! On court les pages, on veut aller au bout. C’est comme si un sablier était à côté de nous pour nous rappeler le temps qui passe sans que l’on ne sache toujours pas le fin mot de l’histoire ! Cette écriture particulière m’a vraiment marquée ! C’est un des éléments que je retiens le plus dans cette histoire et qui doit certainement être caractéristique de cette auteure, connue et reconnue, que je lisais pour la première fois.

L’histoire est vraiment très prenante, mais je dois avouer que compte tenu de tous ces mystères, je m’attendais véritablement à une chute inédite ! Au final, l’auteure reste fidèle aux codes du suspens, simples et efficaces. Peut-être que j’en attendais un peu plus. L’histoire est hyper bien ficelée, mais je m’attendais à un retournement de situation bien différent.

Quoi qu’il en soit, j’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman que j’ai dévoré en quelques jours ! Les chapitres très courts et l’écriture prenante sont des éléments qui vous amènent à dévorer cette histoire sans attendre. On veut connaître tous les mystères qui entourent l’accident d’Aude, mais également son passé. On veut, et on espère, qu’elle sortira indemne de toutes ces révélations, car elles sont nombreuses !

Je remercie les Editions Plon pour l’envoi de ce roman !

3-plumes

Confess – Colleen Hoover

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Voilà plus d’une année que je ne me suis pas plongée dans un roman de Colleen Hoover. Il faut dire que j’ai eu l’habitude d’être bouleversée par ces lectures et je n’avais pas spécialement envie de me retrouver en déprime livresque ces derniers mois (même si j’ai réussi à y plonger avec d’autres livres mais soit).

Du coup, quand j’ai vu que la série télévisée de Confess était sortie aux Etats-Unis, j’ai eu envie de me plonger dans ce roman. Il faut avouer que la bande annonce (et surtout Owen) faisait très envie ! Je n’ai donc pas pu résister, seulement,…

Avant de vous donner mon avis, je vais commencer par vous en dire un peu plus sur l’histoire, qui doit déjà être bien connue par beaucoup d’entre vous. Nous commençons ce récit dans une chambre d’hôpital avec Auburn, une jeune fille de 15 ans et un jeune garçon qui ne semble plus avoir beaucoup de jours à vivre. Ce début est dramatique, des pleurs, des larmes, du Colleen en puissance. Nous plongeons ensuite cinq ans plus tard et retrouvons la jeune fille dans une nouvelle ville, sur le point d’accepter un emploi d’un jour dans une galerie d’art.

Je vous avoue, je commence cette chronique sans savoir réellement ce que je vais bien pouvoir vous dire de ce roman. J’ai été déçue, tout simplement. Je m’attendais à un roman poignant de notre chère Colleen et je n’ai retrouvé qu’une histoire, somme toute assez peu construite, peu poignante, pas du tout ce que j’ai l’habitude de lire avec elle.

J’ai adoré me plonger dans le monde de l’art et pourtant, je n’ai pas trouvé cet univers assez décrit. Le travail sur les œuvres est tout de même très intéressant, mais il aurait pu être encore davantage poussé afin de donner une certaine atmosphère au roman.

En fait, je m’attendais à plus, plus d’émotions, plus de construction, plus de magie CoHo et je n’ai rien retrouvé de tout ça. L’histoire reste plaisante, je l’ai terminée avec plaisir mais elle ne ressemble en rien à ce que j’ai déjà pu lire précédemment de cette auteure. Le secret final révélé ne m’a même pas éblouie, je m’en doutais un peu depuis le départ étant donné les indices disséminés tout au long du récit.

Cette histoire a également manqué de la plume magique de CoHo. Je trouvais les phrases assez peu travaillées, comme si elles étaient toutes placées l’une à la suite de l’autre sans le liant leur apportant des paillettes CoHo.

Au final, ce roman reste une déception. Si je l’avais lu sans savoir que c’était un Colleen Hoover, je l’aurais peut-être apprécié mais là, j’ai démarré ma lecture avec une telle envie que j’ai simplement été déçue de ne pas retrouver la plume tant appréciée de cette auteure.

3-plumes

L’académie des âmes abîmées – Thierry Cohen

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Il est l’heure aujourd’hui que je vous parle d’un roman qui m’a énormément touchée. Si je vous dis « Thierry Cohen », vous allez dire que vous n’en pouvez plus que je vous parle constamment de lui. Mais sachez que l’auteur a sorti récemment un nouveau roman et que oui, je risque de vous en parler encore longtemps, parce qu’il est tout simplement sublime !

Découvrir un roman de Thierry Cohen est toujours un moment particulier pour moi car je les ai tous toujours beaucoup aimés, j’ai toujours été énormément touchée en plein cœur par cet auteur et les mots, les émotions qu’il transmet dans ses romans.

Quand j’ai vu qu’un nouveau roman sortait, je me suis dit : « il me le faut ». Puis, après m’être renseignée, je me suis rendu compte que l’auteur venait en dédicace dans une librairie à 10 minutes de mon boulot. J’étais dans un état impossible. Je craignais d’y aller car qui n’a jamais eu peur de casser le mythe et l’aura qui entoure un auteur qu’il adore ? Mais en même temps, je ne pouvais pas louper une occasion pareille. J’y suis donc allée et ne vous inquiétez pas, le mythe ne s’est pas brisé, au contraire ! J’ai adoré entendre Thierry Cohen, l’écouter parler de ses autres romans, de cette passion qui l’anime. De l’entendre parler avec tellement de sentiments, presque de l’amour pour ces histoires qu’il a construites. Si vous avez déjà découvert un roman de l’auteur, vous saurez que chaque mot est superbement choisi, que les personnages, souvent brisés sont tous aussi attachants les uns que les autres.

Ce roman ne déroge évidemment pas à la règle vu que nous y découvrons Lana et Dylan, deux jeunes gens que la vie n’a pas épargnés. Les deux adolescents souffrent en silence, de maux physiques ou de maux psychologiques. Tout semble s’acharner contre eux, presque jusqu’au point de non-retour. Heureusement, il existe dans ce monde bien injuste, un établissement prêt à les accueillir : « l’académie des âmes abîmées ». Cet endroit est un mélange de Poudlard et de l’école de rêve dans laquelle on voudrait tous avoir eu la chance d’étudier. Les professeurs y sont soucieux des élèves et prêts à tout pour les sauver de leurs démons. Les camarades de classe ayant tous vécus des choses plus horribles les unes que les autres sont également des alliés de taille dans la reconstruction. Le décor y est presque idyllique.

Bref, si vous avez suivi attentivement le début de ma chronique, vous devez vous douter que l’auteur s’attarde à nouveau sur les brisures des personnages auxquels on ne peut que s’attacher ! Ce roman aborde une dimension psychologique, presque spirituelle. On apprend avec ces nouveaux pensionnaires à se délivrer des maux d’avant pour se concentrer sur l’avenir. On les accompagne dans ce travail au combien difficile !

Encore une fois, j’ai dévoré ce roman en à peine quelques jours ! Le final est insoutenable et on entre dans une partie presque thriller, avec un rythme intense. J’ai été très surprise par le retournement de situation ! Comme quoi, cet auteur arrivera toujours à me surprendre. J’avoue avoir déjà été très surprise par la thématique très Young Adult du roman. Mais j’ai plus qu’adoré découvrir cet auteur que j’apprécie énormément dans ce genre que j’aime beaucoup, mais qui n’a jamais été mon genre de prédilection ! Thierry Cohen apporte un vent de nouveauté sur le Young Adult, et ça fait plus que de bien !

Bref, je ne sais pas trop comment vous parler de ce roman. Je l’ai trouvé particulier, différent de ce que j’avais déjà découvert de l’auteur et pourtant tout aussi bon que les précédents ! J’ai l’impression de ne pas lui rendre justice mais je ne peux que vous conseiller de vous y attarder, de l’acheter, de le lire et vous serez aussi éblouis que moi par cet ouvrage ! Rien que pour ce titre merveilleux, cet ouvrage mérite de trôner dans votre bibliothèque !

Ma (1)

Play On – Samantha Young

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Est-il sérieusement possible d’aimer tous les romans d’un auteur, sans exception aucune ? Je crois bien que oui ! Et je plaide coupable avec Samantha Young.

Evidemment, vous n’êtes pas sans savoir que je suis une fan incontestée et incontestable de la série On Dublin Street ! J’ai commencé avec le premier tome en VF il y a pratiquement 3 ans, et j’ai continué avec le reste en VO tellement j’étais impatiente de connaître la destinée de ces personnages qui sont presque devenus mes amis imaginaires au fil du temps ! J’ai récemment eu envie de me replonger dans une VO et qui de mieux que Sam pour m’y remettre ? J’ai donc opté pour son dernier roman, publié en auto-édition.

Cette histoire se découpe en 3 parties lors desquelles nous suivons la destinée de Nora O’Brien. D’abord adolescente dans une petite ville de l’Indiana où son futur semble tout tracé : enchaîner les petits boulots pour pouvoir s’occuper de son père malade. Sauf qu’une rencontre impromptue risque bien de modifier tous ses plans. Jim. Le garçon qui va changer son avenir. En quelques semaines, Nora quitte tout pour Edimbourg. Un drame n’est malheureusement jamais loin et Nora, alors jeune adulte, va devoir apprendre à se reconstruire.

Cette histoire est véritablement tout ce que j’aime chez Samantha Young ! Des personnages poignants, torturés, attachants, vrais. Des héros masculins qui vous font rêver, tellement beaux, même s’ils sont décrits en anglais. Oui, je suis encore tombée amoureuse avec ce roman, comme une débutante ! L’intrigue est somme toute assez banale, une jeune fille perdue qui quitte tout pour construire sa vie comme elle l’entend vraiment. Excepté que, contrairement aux comédies romantiques où tout se passe globalement très bien pour les héroïnes, rien ne va être facile pour Nora. Au fil du temps, elle va apprendre que l’amour ne se cache pas toujours là où on désire qu’il soit, mais qu’il faut également apprendre à se pardonner soi-même pour avancer et construire une autre histoire, qui nous correspond davantage.

Nora n’est vraiment pas le personnage à qui tout réussi. J’ai eu envie de la serrer dans mes bras tellement ce qui lui arrive est injuste. Sauf que, même dans les moments les plus sombres, certaines personnes arrivent à faire en sorte de ramener un peu de lumière. J’ai nommé le seul et unique Aidan Lennox (extrêmement comparable à Braden Carmichael si vous voulez mon avis ! Je suis sûre que j’ai fini de vous convaincre de le lire avec cette seule et unique phrase). Nora rencontre Aidan au détour d’une porte d’hôpital, endroit où elle passe énormément de temps à divertir les enfants malades.

Evidemment, leur histoire est prévisible, même si les difficultés sont toujours présentes de sorte que rien n’est facile pour eux ! Evidemment, tout y est dosé pour ne pas tomber dans le cliché intergalactique d’un énième Monsieur Grey ! Evidemment, leur histoire est parfaite ! Moui, rien que ça.

La fin est une des fins les plus mignonnes que j’aie jamais lue ! Petites larmes dans les yeux : check ! Il règne une atmosphère shakespearienne dans ce roman qui n’est pas sans déplaire et qui apporte une vraie âme à l’histoire ! J’ai adoré cet aspect différent.

Bref, je suis tombée amoureuse d’Aidan, j’ai eu une affection monstre pour Nora et j’ai trouvé cette histoire parfaitement sublime. Mention spéciale aux personnages secondaires qui sont travaillés à la perfection et qui apportent un véritable plus à l’histoire ! A lire et à dévorer, sans limite !

Dublin Street (On Dublin Street #1)
London Road (On Dublin Street #2)
Jamaica Lane (On Dublin Street #3)

Ma (1)

Mon gamin – Pascal Voisine

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Je dois vous avouer, je ne suis pas la plus grande amatrice de la rentrée littéraire. Je crois même n’avoir jamais regardé avec attention ce qui parait à cette époque de l’année. Ce n’est vraiment pas une priorité pour moi. Mais quand les Editions Calmann-Lévy m’ont contactée pour me proposer une lecture de cette rentrée, j’ai tout de même sauté sur l’occasion. Histoire d’être une blogueuse à la mode quoi !

Je remercie donc chaleureusement les Editions Calmann-Lévy pour cet envoi (ça me fait tout bizarre de dire ça, ça ne m’arrive jamais). J’ai été agréablement surprise par cette lecture. Alors oui, je l’ai choisie parce que le résumé m’intriguait. Mais je ne m’attendais pas du tout à une telle histoire, à de tels rebondissements et encore moins à un tel dénouement !

Je suis vraiment en admiration devant ce premier roman de Pascal Voisine. Je trouve que l’auteur possède déjà une certaine personnalité, une singularité dans son écriture et dans les thèmes qui sont abordés dans son roman. L’histoire est touchante, les personnages sont attachants, les pages défilent à une allure folle et les vérités qui en découlent nous laissent véritablement pantois !

Avec l’auteur, nous faisons un bond dans le temps et nous retrouvons pendant l’été 1977, à l’aube de la mort du King. Thierry, alors âgé de 14 ans, commence à vivre ses premiers émois d’adolescent dans un environnement pour le moins particulier. Son père est directeur de l’hôpital psychiatrique dans lequel il vient de décrocher un job d’été.

Ce roman est l’histoire d’un père, prêt à tout pour sauver son fils de ses erreurs. Mais aussi l’histoire de deux amis, Thierry et Francis, que la différence ne semble jamais séparer. En effet, Francis est handicapé mental. Mais la psychiatrie est comme « dédiabolisée » dans ce roman, on se prend très rapidement d’amitié pour ces patients.

Le livre est rythmé par les différents points de vue des personnages. Même les morts pensent dans cette histoire, c’est dire si elle est particulière ! Cette scène qui semble, de prime abord, relativement glauque en devient presque drôle, il fallait le faire. Chacun possède ainsi son style, sa manière de voir la vie. Le travail de l’auteur est vraiment admirable !

La pointe de musicalité qui rôde dans ce roman est un élément qui me plait toujours. Vous commencez à me connaître maintenant. Il règne dans ce roman la musique d’un vieux jukebox qui ne s’éteindrait jamais. Pas même lors des scènes les plus dures. Mais il n’y a pas que ça dans ce roman. Il y a également toute cette atmosphère particulière, liée au lieu de l’histoire qui se situe à proximité de cet hôpital psychiatrique et parfois même à l’intérieur.

Pascal Voisine est sans conteste un auteur à suivre. En tout cas, je garde un très bon souvenir de ce roman. Je vous le conseille vraiment. Sa singularité vaut le détour, c’est promis !

4-plumes

Inhumanitas – Marie-Béatrice Ledent

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Je vous parle aujourd’hui d’un roman auto-édité que j’ai vraiment apprécié découvrir ! Inhumanitas est de ces romans qui vous font réfléchir et vous laisse pantois lorsque vous tournez la dernière page.

Eric Daniels est un agent du FBI. Lorsqu’il était petit, il a surpris un délit plutôt grave. Il a témoigné contre l’homme qui l’a commis et son témoignage a envoyé cet homme en prison. Plusieurs années plus tard, il se pourrait bien que cet homme puisse sauver un des membres de sa famille grâce à un don de moelle.

Que doit faire la justice ? Que doit faire le système ? Quel est le bon choix ? Un homme dans le couloir de la mort peut-il encore décider ou non de son pouvoir de sauver une vie ? Doit-on l’obliger à effectuer ce don de moelle ?

Les questions sont nombreuses et ce sont elles qui m’ont amenée à avoir beaucoup de difficultés à lâcher ce récit. L’histoire y est très justement construite. On ne peut s’empêcher d’en vouloir au système d’être aussi injuste. Les mots sont choisis de sorte qu’ils nous amènent à réfléchir. Au long des pages, on ne peut s’empêcher de se mettre dans la situation, de se demander ce que nous, nous aurions fait. Ce que nous aurions été prêts à tenter pour sauver un des nôtres, pour lui offrir ces nombreuses années de vie qui risquent de lui être injustement enlevées.

Je n’avais véritablement aucune idée de l’issue qu’allait donner Marie-Béatrice à cette histoire. J’ai été surprise, je dois vous l’avouer. Je ne vous en dirai rien, évidemment. Mais les rebondissements sont tellement nombreux que je refusais de croire que la fin était vraiment la fin. Je m’attendais à un autre retournement de situation, injuste. Ceux-là sont tellement nombreux !

En d’autres mots, j’ai passé un excellent moment avec ce roman. Je n’ai pas pu autant me concentrer que je l’aurais aimé car je l’ai commencé à un moment d’étude et de stress, mais je l’ai vraiment beaucoup aimé ! Les morales sont nombreuses et il amène sans conteste à réfléchir !

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Le diable en pantoufles – Romane Biron

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Je viens de terminer un livre qui me laisse sans voix. C’est assez rare que pour être souligné !

J’ai eu le plaisir de rencontrer Romane lors d’une formation que j’ai suivie pour mon mémoire. Nous sommes restées en contact et elle a eu la gentillesse de m’envoyer son roman une fois celui-ci édité. J’ai évidemment pris du retard dans ma lecture. Vous n’êtes pas sans savoir que ce blog a perdu un peu de ses plumes ces derniers mois. Mais je suis plus que ravie d’avoir pu découvrir l’écriture de Romane Biron, belge d’adoption, faut-il le souligner ?

Pour être honnête, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre de l’histoire qui se cache derrière un titre aussi poétique qu’énigmatique. Au final, je peux vous dire que je ne m’attendais vraiment pas à ce déluge de poésie et d’émotions. J’ai retrouvé le style de plume d’un auteur que j’adore : Mathias Malzieu. Je sais que la comparaison est ambitieuse, mais je vous assure qu’elle est toute juste. Tout y est !

Cette histoire qui débute comme l’on chantonne une simple comptine pour enfants se révèle être bien plus mystérieuse et sombre qu’il n’y parait. Une ombre malfaisante plane sur cette jolie histoire et on ne peut que craindre le moment où elle s’abattra sur les personnages. Lorsque l’on découvre la face cachée de ce « diable en pantoufles » on ne peut qu’en vouloir au monde devant tant d’injustice ! J’ai eu envie d’entrer dans l’histoire et de tuer (oui !) un des personnages à mains nues !

Comme d’habitude, mais encore davantage cette fois-ci, je n’ai pas envie de vous en dire trop sur le déroulement de l’histoire. Partir à l’aveugle me semble la chose à faire ! Ce livre est assez court, tout juste 120 pages. C’est pourquoi une fois commencé, il est pratiquement impossible de le reposer tant on se sent comme emporté par les événements.

La couverture peut vous sembler assez fantaisiste mais je vous assure que tous les symboles représentés y ont leur importance ! Rien que d’y penser, j’en ai encore des frissons.

Ce roman édité dans une maison d’édition belge mérite vraiment toute votre attention. Je suis la première à sauter sur les publications des auteurs que je connais dans les maisons d’édition que je connais. Cette fois, je vous conseille vraiment de vous tourner vers quelque chose de nouveau, de différent qui pourrait vraiment vous plaire !

Bref, je vous conseille 1000 fois cette lecture ! Pour sa singularité et sa poésie, tantôt triste, tantôt joyeuse. Si vous cherchez une histoire différente, laissez-vous vraiment tenter par celle-ci ! Vous trouverez toutes les informations sur ce roman via ce lien.

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Miss Cyclone – Laurence Peyrin

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Coup de cœur

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Je referme ce roman et je suis toute chamboulée. Comme je l’ai rarement été cette année. La dernière fois doit être pour Petits secrets, grands mensonges. Je voue un culte particulier aux romans qui arrivent à vous emporter dans une bulle à part de tout, en dehors de la vie réelle, dans une histoire qui vous retourne le cerveau de par sa simplicité et sa puissance. J’ai tellement peur de ne pas arriver à retranscrire les multiples émotions par lesquelles je suis passée lors de cette lecture, comme toujours avec des romans poignants de vérité et de beauté.

Revenons tout d’abord un peu sur cette fameuse histoire. Miss Cyclone est en fait le surnom de Angela, la demoiselle dont nous allons suivre l’histoire à New York à travers quelques faits importants de l’Histoire. Nous découvrons tout d’abord Angela avec sa meilleure amie, June au plein milieu de leur adolescence. Quelques instants après l’ouverture du roman, nous découvrons l’assassinat de John Lennon. Suivrons ensuite l’affaire Kennedy et l’effondrement des Tours du World Trade Center. Pendant ce temps, Angela grandit, découvre la vie, apprend que parfois, les choses ne sont pas toujours telles qu’elles devraient être.

J’ai été particulièrement ravie de retrouver un roman qui s’inscrit dans des faits réels. J’avoue, j’aime globalement tous les genres littéraires. Mais j’ai parfois besoin de retrouver des personnages qui vivent ce que je vis, qui s’inscrivent dans un temps, dans une histoire qui a eu lieu et qui continue d’avoir lieu et que j’ai parfois connue.

J’ai été tellement touchée par le destin glaçant et émouvant d’Angela. J’ai voulu la porter à bout de mes propres bras, la sauver de cette vie toute tracée qui était la sienne sans véritablement l’être. J’ai eu envie de lui montrer qu’elle aurait pu vivre tous ses autres rêves, ceux qui ne tournaient pas autour de sa famille. Finalement, je suis contente de connaître sa destinée, satisfaite qu’elle ait réussi à s’entourer des personnes qu’elle aime et qui l’aime en retour, pour la femme qu’elle est, entièrement.

Evidemment, le comportement des hommes m’a encore une fois fait enrager dans ce roman, quand bien même, il dépeint tellement la réalité que c’en est presque triste. Je voulais retrouver des personnages qui vivaient « un peu comme moi ». Et bien j’ai été servie.

Pourtant, cela ne m’a pas empêchée de savourer cette histoire jusqu’à la dernière ligne, jusqu’au dernier mot. Ceux-ci sont tellement parfaitement choisis qu’il est impossible d’en faire autrement. Tout est parfait. Les caractères des personnages les rendent singuliers. Les mots qui les décrivent leur appartiennent, comme s’ils avaient été créés pour eux. Les faits sont décrits de manière tellement réaliste. On s’y retrouve. On se promène avec les personnages sans se rendre compte d’être parti pour New York.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai été subjuguée par ce roman. Tant par l’histoire qu’il décrit que par la manière dont il la décrit. On y retrouve plusieurs thèmes qui me tiennent à cœur, comme la musique (Bruce Springsteen y est cité, c’est dire si ce roman est génial !), mais également la découverte de soi, la famille et l’amour, même si ce dernier n’est pas toujours là où on aimerait qu’il soit. Lisez ce roman, ne laissez pas passer une telle merveille !

Je remercie Babelio pour l’organisation de la masse critique qui m’a permis de découvrir cette histoire et la maison d’édition pour l’envoi !

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