Papotage #9 : Il était une fois, ces auteurs à l’image qui me déçoit

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Il y a quelques jours, j’ai posé une question sur un coup de tête sur Twitter et cette question a rapidement soulevé de nombreux avis et des relais par des auteurs de renom (je suis moi-même la première étonnée!). Etant donné qu’il est très difficile de s’exprimer sur Twitter, surtout sur des sujets sensibles, pour lesquels le nombre limité des caractères des tweets peut facilement et rapidement déformer les propos que l’on voulait exprimer, j’ai décidé d’utiliser mon petit blog pour revenir sur cette question qui mérite bien un petit article papotage.

D’abord, revenons sur cette fameuse question qui était : « Avez-vous déjà arrêté de lire/suivre un auteur parce qu’il vous avait déçu dans sa manière d’être, dans son comportement, que ce soit sur les réseaux ou dans la réalité ? » Evidemment, tous les avis sont dans la nature. D’aucuns expriment que ce n’est pas parce qu’un auteur qu’ils aiment est invivable qu’ils vont arrêter de lire ses livres, ils ne lisent pas pour se faire des potes, mais pour découvrir des textes. D’autres, plus nombreux, affirment qu’effectivement, ils ont déjà arrêtés de lire les romans d’un auteur à cause d’une rencontre qui s’était mal passée, ou à cause d’une communication trop engagée sur les réseaux sociaux.

Moi, pour être honnête, j’ai en effet arrêté de lire certains auteurs parce que je n’étais pas en accord avec leur manière de pratiquer leur communication. J’estime qu’il existe trop de romans, trop d’auteurs, trop de textes à découvrir pour s’arrêter sur des auteurs qui finalement, selon moi, ne méritent pas que je m’y arrête. Je préfère laisser sa chance à un auteur qui prend le temps de me remercier dans un de mes tweets, qu’à un auteur qui ignore la plupart des blogueurs depuis ses débuts. Naaan, je ne suis pas rancunière (haha !). Ce n’est ici qu’un exemple des différents éléments qui peuvent nous décevoir lorsqu’on a affaire à un auteur qui nous déçoit. Je sais évidemment que tous les auteurs n’ont pas le temps de s’attarder sur chaque tweet. Mais je sais également que je ne lirai pas des auteurs avec lesquels je ne suis pas en phase.

Selon moi, toujours, il est tellement facile d’entrer en contact avec les auteurs actuellement, mais il est également tellement facile de casser ce mythe et cette image magique qui peut les entourer. J’adore pouvoir me dire qu’un auteur peut lire ce que je dis à propos de son livre dans un tweet dans lequel je le tague. Toutefois, l’inverse se produit aussi et les auteurs ont de plus en plus de facilité à faire entendre leur voix et leurs pensées à leur lectorat. Cet aspect est risqué. J’ai remarqué dans les nombreux commentaires qui sont revenus suite à mon tweet que c’était là un élément qui amenait les lecteurs à arrêter de lire un auteur, que ce soit à cause d’actes sanctionnés par la justice, à cause de positions qui vont à l’encontre de certaines populations, ou à cause de certains propos choquants.

Personnellement, j’ai énormément de mal à dissocier un auteur de l’œuvre qu’il écrit. Si certaines personnes arrivent à lire un livre d’un auteur avec lequel elles ne sont pas en accord, très bien. Seulement moi, je n’y arrive pas. Il y a trop de liens entre un auteur et son ouvrage que je ne peux pas faire la différence, la part des choses, entre les deux.

C’est pourquoi oui, il m’est arrivé d’arrêter de lire ou de ne simplement pas commencer à lire des auteurs parce que je n’appréciais pas leur communication sur les réseaux, parce que je les voyais trop partout, parce qu’ils ignoraient constamment les blogueurs, sauf quand un tweet n’allait pas dans leur sens. Après, j’ai aussi commencé à suivre des auteurs parce que j’aimais beaucoup leur communication. Je pense à Baptiste Beaulieu par exemple, que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire, mais que j’espère bien découvrir un jour !

Je ne sais pas si j’ai tort ou raison de pousser certains auteurs dehors de la sorte. Il n’en reste que je ne saurais simplement pas continuer à découvrir des auteurs que je n’ai pas envie de lire. Je suis persuadée que cela me gâcherait ma lecture, tout juste parce que je n’arrive pas à dissocier un auteur et son livre. Un livre est trop personnel pour simplement dire : « c’est bon, il suffit de passer outre et de lire, on n’est pas là pour se faire un bon pote ». Non, c’est certain, mais j’ai besoin d’avoir de l’affection pour l’auteur que je lis. Simplement.


J’espère que ce petit article papotage vous aura plu !
N’hésitez pas à me laisser votre avis en commentaire, je suis curieuse de le connaître.

Belle journée à tous ♥

Papotage #8 : il était une fois, mon arrivée sur la blogosphère

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Voilà plusieurs jours que j’ai envie d’écrire un article « Papotage », mais trouver une thématique à aborder a été tellement difficile que j’ai fini par tricher (un peu). Je me suis rendue sur le blog de La tête dans les livres qui propose un genre de rendez-vous similaire toutes les 2 semaines, le dimanche. Je trouve ses articles toujours très intéressants. J’ai donc été farfouiller dans ses anciennes thématiques et je me suis posée sur : « Pourquoi j’ai commencé mon blog ? »

Une question bien simple et pourtant tellement complexe à la fois ! En vérité, au départ, j’avais envie d’aborder le sujet dans l’autre sens, pourquoi ne pas commencer un blog littéraire, mais finalement, j’ai préféré rester centrée sur mon propre avis et ma propre expérience.

Certains d’entre vous seraient tout à fait en droit de se demander, « mais pourquoi tient-elle encore son blog alors qu’elle y met les pieds une fois tous les lustres ? » Votre question serait tout à fait légitime, et certains savent également que je me suis déjà posé cette question de multiples fois ! La vérité c’est que le garder me donne comme une certaine force. Vous voyez ? Comme s’il arrivait à surmonter toutes les épreuves (et waouh, Dieu sait qu’il y en a eu ces dernières années). Et malgré tout cela, bébé blog tient le coup ! Et vous savez quoi ? Cela me rend fière !

Car oui, j’ai peu de temps à lui consacrer, c’est le cas depuis des mois, et ça ne changera certainement pas. Mais j’ai arrêté depuis quelques temps de me comparer aux personnes qui arrivent à bloguer pratiquement jour et nuit. Simplement parce que moi, je n’y arrive pas, ou parce que je ne peux simplement pas me le permettre.

J’ai commencé mon blog à une période où j’avais beaucoup de temps à consacrer à la littérature, j’étais en année de passerelle pour l’université, j’avais des cours de base à repasser et très peu d’heures par semaine. A ce moment-là, j’ai découvert Cameron dans Jeu de patience et c’est comme si j’avais besoin de parler du meilleur petit ami du monde à tous ceux (et surtout celles) qui seraient susceptibles de faire sa connaissance, ou de l’avoir déjà fait ! Je pouvais en parler avec mes amies, mais j’avais l’impression que je n’arriverais jamais pleinement à exprimer ce que je ressentais avec elles. J’avais besoin de gens qui me comprennent. Voilà pourquoi j’ai ouvert mon blog. Pas pour la gloire ou pour recevoir des livres (je n’étais même pas au courant que c’était possible en commençant, c’est dire si j’étais et suis toujours une blogueuse amatrice en carton). Mais simplement pour échanger avec des personnes aussi passionnées que moi par la lecture !

Au moment où j’ai commencé, voilà bientôt 3 ans déjà, tout était tellement plus simple. C’est l’impression que j’en ai en tout cas. Tout était plus simple dans ma vie déjà, mais tout était plus facile sur la blogosphère. Chacun échangeait avec bienveillance et amour de la lecture. Des papillons colorés voletaient au-dessus de nos ordinateurs et nous étions tous tellement heureux. Ceci est une blague bien sûr. Ou presque. Tout s’est accéléré en quelques mois, le blogueur littéraire est devenu comme indispensable aux maisons d’édition, comme s’il était devenu un métier en lui-même.

Je n’étais pas prête pour cette accélération. La preuve, je continue à faire mes petits articles, mes petites lectures, mes petits papotages dans mon coin. Et vous savez quoi ? Je ne me sens pas mal pour autant ! Je me sens même beaucoup mieux maintenant, quand j’arrête de me tracasser et de remettre constamment en question ma manière de bloguer ! Parce que je pense que finalement, il existe autant de manières de bloguer qu’il existe de blogueurs ! J’aime me rappeler de temps à autres pourquoi j’ai commencé, pour mon amour de la lecture, de Cam et des autres futurs personnages que j’allais découvrir grâce à mes trouvailles sur d’autres blogs ! Voilà pourquoi, et simplement pour cela.


J’espère que ce petit article vous aura plu !
J’aurais pu tourner en rond encore longtemps, mais je pense que l’essentiel est dit ♥

Belle semaine à tous !

Papotage #7 : Il était une fois, mon rapport à la lecture

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Voilà longtemps que j’ai eu envie d’écrire un article sur mon propre rapport à la lecture. Parce que, bien que le blog a fêté ses deux années, je suis amoureuse des livres depuis bien plus longtemps que cela. Je dirais que cette passion est celle qui est présente dans ma vie depuis le plus longtemps.

Aussi loin que je me souvienne, je me vois avec un exemplaire de Martine entre les mains. Alors oui, j’ai dû lire d’autres livres imagés en maternelle, mais c’est avec Martine que je me rappelle avoir commencé la lecture. Si je ferme les yeux et que j’y pense, je revois les magnifiques dessins et les histoires tellement tendres de ces livres. J’adorais découvrir ses aventures toujours aussi passionnantes !

Puis, est arrivé ma première visite à la bibliothèque du village à côté du mien. Quand je pense que les élèves y vont maintenant chaque année en visite, je n’ai pas eu l’occasion de vivre ce moment à mon époque. C’est avec mon papa que j’ai poussé la porte la première fois. J’entends encore les explications de la bibliothécaire à propos des différentes étiquettes de couleurs sur les livres. J’en avais déjà parlé une fois, mais le premier livre avec lequel je suis ressortie de cet endroit est Charlie est la chocolaterie de Roald Dahl. Je n’avais aucune idée que le livre allait être adapté en film, il l’a été quelques mois à peine après ma lecture. Je ne sais pas vous dire combien de livres j’ai emprunté depuis ce jour-là, mais il doit y en avoir un certain nombre (certains deux fois, même !)

J’avais parfois peu de temps pour lire pendant l’année scolaire mais dès que les vacances arrivaient, je commandais des piles de livres aux bibliothécaires qui visaient toujours dans le mile. C’est grâce à elle que j’ai découvert Sophie Kinsella, par exemple. J’ai facilement dû emprunter tous les romans chick-lit des environs ! J’ai même fait lire toute la série de L’accro du shopping à mon papa qui a adoré !

C’est encore une fois ma bibliothécaire qui m’a proposé de découvrir Nicholas Sparks. C’est grâce à elle (et un peu à cause) que j’ai parfois pleuré toutes les larmes de mon corps. Seigneur, qu’est-ce que j’ai vécu toutes ces histoires que j’ai lues ! La dernière chanson est et restera un de mes romans préférés.

Quelques étés plus tard, j’ai commencé à fouiner sur les sites des éditeurs pour trouver de quoi lire (aucune idée si les blogs littéraires existaient déjà, en tout cas, je ne les connaissais pas). Et je suis tombée sur la série Quatre saisons de fiançailles de Nora Roberts. Je l’ai commandé à ma chère bibliothèque (elle l’avait même acheté pour moi !). En attendant que celle-là arrive à bon port, j’ai décidé d’en lire une autre présente là-bas. Du coup, j’ai emprunté le premier tome du Cycle des sept. J’ai encore des frissons rien que d’en parler. J’ai pratiquement fini ce roman en une nuit. J’ai été incapable de m’arrêter tellement j’ai été prise dans cette histoire. Et quelle horreur quand je me suis rendu compte que je n’avais pas emprunté les suites. Oui, ma bibliothèque ouvre 2 jours par semaine. J’étais dans un état. Bref, j’ai attendu avec une impatience monstre que la bibliothèque ouvre, j’ai prié sur le chemin que personne n’ait commandé les suites durant les quelques jours d’attente. Mais elles étaient bien là. Il m’a fallu seulement quelques heures pour les dévorer ! Qu’est-ce que j’ai aimé cette trilogie !

Nicholas Sparks et Nora Roberts sont deux auteurs qui ont, sans aucun doute, forgé la romantique que je suis. J’ai pratiquement lu toutes les trilogies de Nora Roberts et tous les Nicholas Sparks (je ne suis pas à jour avec ses dernières sorties, j’avoue !)

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Pour être honnête, je suis le genre de fille que les camarades de classe adorent détester parce qu’elle est super contente à l’annonce des livres qui vont être lus pendant l’année scolaire. Je me rappelle, comme si c’était hier, le sentiment tout particulier qui m’a envahie quand j’ai commencé à lire La nuit des temps de Barjavel ! J’en ai encore des frissons ! Alors que tout le monde pestait de devoir lire cette brique, moi, je ne pouvais plus m’arrêter. Ce livre reste un des romans qui m’a le plus marquée ! Le sentiment serait peut-être tout différent aujourd’hui. En tout cas, j’ai très peur de le relire parce que ça fait plus de 10 ans et que je crains vraiment de casser cette magie particulière qui encadre ce roman pour moi !

Plus tard, j’ai également eu une phase Maxime Chattam. Je me vois encore me rendre en stage avec ses briques dans mon sac et dévorer ses livres pendant la pause de midi ! Pas très sociable, la fille. Mais difficile de rivaliser avec le suspens de Maxime Chattam, soyons honnêtes !

Puis, j’ai découvert le monde de la blogosphère. C’était il y a trois ans, je ne sais plus vous dire quel blog j’ai visité en premier, mais je me rappelle y avoir entendu parler de New Adult. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à en dévorer à la pelle. Quelques semaines plus tard, j’allais en librairie et j’achetais Jeu de patience. Dois-je vraiment encore vous raconter tout mon amour pour Cam ? Quoi qu’il en soit, toutes ces lectures romantiques m’ont donné envie, moi aussi, de partager mes avis sur ces romans. Du coup, j’ai décidé de sauter le pas en juin 2015. Depuis, j’ai varié mes lectures au gré de mes pérégrinations sur la blogosphère. J’ai ainsi découvert des romans de toutes sortes que je n’aurais certainement jamais découvert sans mon inscription !

Bien des années après ces premiers romans que j’ai découverts, je suis toujours autant amoureuse de la littérature et des livres. J’aime découvrir d’autres genres, d’autres auteurs, d’autres styles. C’est grâce à tous ces romans très différents que je suis devenue la lectrice que je suis aujourd’hui ! Et j’ai hâte de continuer, encore et encore, à forger mon caractère de lectrice (ça existe ça ?)


J’espère que ce petit article vous aura plu !

N’hésitez pas à me raconter vous aussi quels sont ces romans qui vous ont touchés depuis que vous avez commencé à lire ♥

Papotage #5 : Il était une fois, les raisons de s’auto-éditer

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Vous avez été nombreux à vous questionner lors de mon dernier article sur l’auto-édition. Vous questionner très justement par rapport aux raisons de se tourner vers l’auto-édition. En effet, ce type d’édition souffre encore aujourd’hui d’une vision assez négative, à l’instar d’un « salon des refusés » de l’édition « traditionnelle ». Ensuite, on apprend de plus en plus souvent que des ouvrages initialement auto-édités sont édités de manière « traditionnelle » après un succès remarqué en auto-édition. De cette façon, les questionnements sont nombreux : pourquoi passer par l’auto-édition si le but est d’être publié de manière « traditionnelle » ? Pourquoi se « dévaloriser » par l’auto-édition ? Pourquoi ne pas s’adresser directement à l’édition « traditionnelle ?

Toutes ces questions sont légitimes et méritent qu’on s’y intéresse quelques instants. Je ne prétends pas connaître tout de l’auto-édition, je vous réponds ici avec mon petit savoir nourri de mes interviews et recherches sur le sujet. Il faut savoir, avant de commencer, qu’il n’existe pas une seule raison de s’auto-éditer, à l’instar qu’il n’existe pas une seule et unique chaîne du livre auto-édité. Les business model sont nombreux, il n’est plus uniquement raison d’édition « traditionnelle » et de chaîne figée comme précédemment (mais cela relève d’un autre sujet, que je pourrai également vous expliquer prochainement). Je dirais donc qu’il existe 3 grosses raisons de passer par l’auto-édition.

Tout d’abord, l’auto-édition permet de se faire connaître de l’édition « traditionnelle ». Mais, me direz-vous, tout cela est bien contradictoire ! En effet, passer par l’auto-édition signifie clairement « refuser » le concept « traditionnel » d’édition. Mais, il est évident que passer par l’auto-édition est une porte d’entrée vers l’édition « tradi » et il est évident aussi que se faire éditer de cette manière reste un but ultime à atteindre pour les auteurs, une sorte de reconnaissance, synonyme de réussite et peut-être de lectorat plus nombreux. Le tampon d’une maison d’édition reste un gage de qualité pour la plupart des lecteurs. Alors, me direz-vous, pourquoi ne pas s’adresser directement aux maisons d’édition en envoyant son manuscrit, à l’ancienne ? Et bien parce que cette manière de procéder est de moins en moins prisée par les maisons d’édition. Certaines refusent même, tout simplement, ce genre d’approche. Il est devenu difficile pour certains éditeurs de gérer le flux constant de nouveaux manuscrits. Puis, il faut être honnête, publier un nouvel auteur est une prise de risque plus grande pour les maisons d’édition. De cette manière, certains éditeurs procèdent désormais de 3 façons pour découvrir et publier de nouveaux auteurs :

  • Ils exercent une veille active sur les plateformes d’auto-publication, dont particulièrement le top 100 d’Amazon ;
  • Ils entretiennent des relations étroites avec certaines plateformes de services d’aide à l’auto-édition, comme Bookelis ou Librinova (attention, celles-là ne sont pas du compte d’auteur, il faut être vigilant !) ;
  • Ils achètent des ouvrages étrangers qui ont particulièrement fonctionné et assurent la traduction.

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Ensuite, l’auto-édition permet de contrôler totalement sa chaîne du livre et de percevoir une plus grosse partie de ses droits d’auteur. Par contrôler sa chaîne du livre, j’entends décider seul du fond et de la forme de son livre. Evidemment, cette liberté est à double tranchant ! Mais être auto-édité ne signifie pas être seul, dans son coin. Les auteurs sont parfois très entourés, ils se constituent leur propre équipe, leur propre comité de lecture avec des bêta-lecteurs. Ensuite, percevoir une plus grosse partie des droits d’auteur est également une raison de se tourner vers l’auto-édition. En effet, un auteur auto-édité perçoit (sur les principales plateformes d’auto-publication de type Amazon KDP), 70 % des droits d’auteur sur l’ouvrage numérique (selon le prix de vente). Sur le format papier, les marges sont différentes et dépendent du prix de vente fixé par l’auteur. Pour info, les droits d’auteur sont entre 8 et 10 % dans l’édition « traditionnelle », en tout cas pour le format papier. L’auteur est celui qui gagne le moins dans tous les intervenants de la chaîne ! Certains auteurs gagnent donc très bien leur vie en auto-édition et parfois mieux que certains auteurs édités « traditionnellement ». Maintenant, il ne suffit pas de mettre son bouquin en ligne sur Amazon pour qu’il se vende. S’il est criblé de fautes et si la communication à son sujet est inexistante, nul besoin de rêver. Je vous en parlais dans cet article, la communication est indispensable à un auteur auto-édité !

Pour finir, l’auto-édition permet également d’être lu, sans devoir attendre qu’un éditeur s’intéresse à nous. En effet, s’auto-éditer sur des plateformes du type Amazon permet à tout un chacun d’être présent à côté des plus grands auteurs, sans aucune barrière ou différence associée. Elle devient donc un moyen pour chacun de se faire lire et d’avoir des retours d’inconnus sur ses écrits. Evidemment, l’auto-édition est parfois un choix par défaut fait par certains auteurs ayant tenté sans succès l’aventure de l’édition. Mais je ne pense pas qu’il faut voir ici uniquement cette catégorie d’auteurs. Je pense que certains voient en l’auto-édition un moyen de tester leur ouvrage, de se constituer une communauté avant de tenter l’aventure de l’édition « traditionnelle ». D’autres y voient un moyen de publier « tout et n’importe quoi », moi, je suis moins catégorique. Mon avis est sensiblement toujours le même que celui exposé dans mon article de soutien au hashtag JeudiAutoEdition.

Vous le remarquez, les raisons de s’auto-éditer sont bien plus nombreuses que seulement sortir ses vieux manuscrits du tiroir. Il en existe certainement encore d’autres, chaque auteur ayant sa propre raison de se tourner vers ce type d’édition. J’espère tout de même avoir un peu éclairé votre lanterne sur le sujet !


 

Papotage #4 : Il était une fois, le livre qui m’a épuisée pendant un an

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Alors non, je ne suis pas devenue écrivain en quelques mois. Ça se saurait. Néanmoins, j’ai eu l’impression de subir le même quotidien que ces personnes que j’admire tant. Bref, depuis septembre 2016, j’écris mon mémoire.

Alors non, cet article n’est pas un article à ma gloire, je sais que nous sommes nombreux dans le cas, que le mémoire est un cap inévitable à un moment ou l’autre de la vie étudiante. Mais j’ai eu envie de revenir sur le sujet pour deux raisons. De un, mettre des mots sur les diverses émotions qui m’ont traversée pendant ces longs mois me semblait important. De deux, je sais que mon sujet intéresse pas mal de monde par ici, je voulais donc vous l’expliquer et peut-être vous proposer d’en obtenir un exemplaire si vous le voulez.

Revenons au point de départ. Voilà désormais un an que j’ai commencé à véritablement mettre en place les recherches de mon mémoire lié à l’auto-édition. Pendant quelques semaines, j’ai écumé les bases de données et les bouquins pour arriver à constituer une littérature scientifique suffisante qui permettrait de compléter la partie théorique de mon mémoire. Sachez qu’en un an, ma table des matières a évolué dans tous les sens. Avec le recul, je me rends compte que dès le départ, j’ai été mal embarquée avec cette thématique. Le « problème » de l’auto-édition est que sa forme numérique est très récente. Amazon a lancé sa plateforme d’auto-publication en 2012. Cinq ans, c’est peu pour étudier le phénomène et proposer une littérature complète sur le sujet. Les ouvrages sur l’auto-édition sont peu nombreux. J’ai donc dû passer par des chemins détournés pour fournir une partie théorique la plus scientifique possible.

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Photo by Bram Naus on Unsplash

Puis en octobre, je suis rentrée en stage + cours du soir, et bébé mémoire est mort pendant 2 mois. Ajoutez à cela mes petits soucis de santé en fin d’année et disons que j’ai terminé l’année 2016 dans un bel état ! Bref, je ne voyais pas le bout de ce travail. J’avais l’impression de régresser. Ajoutez encore un directeur de mémoire totalement absent qui a dû répondre à 3 de mes mails en 1 an et vous obtenez une demoiselle totalement désemparée devant l’ampleur du travail à accomplir.

Les mois se sont pratiquement tous ressemblés. J’ai expérimenté, j’ai tenté des analyses, j’ai pleuré, beaucoup. J’ai été désespérée comme jamais je ne l’ai été du haut de mes 23 années de vie. Je me suis sentie seule au monde pendant des jours, voire des semaines. Je me suis vraiment vue comme une incapable de rien. Vous avez peut-être dû ressentir tout cela face à mes déprimes sur Twitter. Bref, j’ai dû faire un gros travail sur moi-même pendant ces mois de rédaction. Reprendre courage, accepter de demander de l’aide et surtout, accepter que je serais seule à bord. De fait, personne à l’Université n’a ouvert un seul de mes fichiers avant la remise et la défense proprement dites. Bref, le stress puissance 1000.

Voici dès lors quelques conseils que je peux dévoiler aux futurs étudiants qui passeront par-là d’ici peu de temps :

  • Choisissez comme il se doit votre promoteur/directeur, renseignez-vous sur lui avant de vous décider. On peut réussir sans directeur de mémoire, j’en suis la preuve vivante. Mais rien ne vaut une personne de confiance qui peut vous aiguiller, vous rassurer et vous engueuler si nécessaire ;
  • Définissez parfaitement votre question de recherche, ce que vous allez aborder, pourquoi, comment vous allez y répondre ;
  • Préparez bien votre table des matières et assurez-vous que votre promoteur/directeur l’ait avalisée. Cette table des matières doit traiter votre sujet et rien que votre sujet. Attention à ne pas vous étendre sur des thématiques qui s’éloignent du thème au risque de vous retrouver hors sujet (on sent le vécu pas vrai ?) ;
  • Planifiez votre rédaction en élaborant un rétroplanning, comme un auteur en sommes, vous en devenez un en quelques sortes pendant ces mois de rédaction ;
  • Pensez à choisir un sujet qui vous passionne ! Ne vous laissez pas influencer par l’extérieur, faites ce choix pour vous. Sincèrement, si ce sujet ne m’avait pas un minimum passionnée, je n’aurais jamais tenu. Le jury a d’ailleurs souligné ce point lors de ma défense, c’est dire s’il a joué dans ma rédaction ;
  • Et surtout, surtout, ne vous découragez pas !

Avec le recul, encore une fois, je ressors de cette expérience fière de moi. Il est important de le souligner vu que cela arrive environ tous les lustres. J’ai réussi à écrire un mémoire de 90 pages sur un sujet qui a été peu étudié avec un total de 20 interviews d’acteurs du secteur de l’édition et de l’auto-édition et ce, totalement seule. En tout cas, sans l’intervention de mon directeur de mémoire ou d’autres membres de la faculté. Alors oui, les défauts sont nombreux. J’en ai conscience. Je ne serai certainement jamais totalement satisfaite de ce que j’ai réalisé. Parce que j’attendais plus, j’attendais de pouvoir révolutionner le secteur et changer les mentalités en tous sens (haha). Mais je pense avoir apporté ma petite pierre à l’édifice en l’espace d’un an. Et ça, c’est déjà très bien !

Je voulais également profiter de ce petit article pour remercier les nombreuses personnes qui ont accepté de répondre à mes questions mais également tous ceux qui ont retweetés mes demandes, qui m’ont soutenue à un moment ou à un autre. Bref, c’est vous tous qui avez fait de ce mémoire une réussite également !

Pour entrer un peu plus dans la thématique, mon mémoire traite de l’auto-édition et plus particulièrement des opportunités et des limites de l’auto-édition en France et en Belgique. J’ai reçu une seule et unique contrainte de mon directeur de mémoire qui voulait absolument que je retrace la chaîne du livre auto-édité et que je la mette en relation avec la chaîne « traditionnelle » du livre. C’est pourquoi j’ai dû, un peu par défaut, respecter cette demande. Vous avez déjà pu lire mes conclusions dans cet article.

Si vous désirez jeter un œil à ce merveilleux travail (haha), n’hésitez pas à revenir vers moi, par mail, en commentaire ou sur les réseaux sociaux. Après réflexion, j’ai décidé de finalement le partager avec vous. J’ai peur, parce que j’aurais voulu qu’il soit différent. J’ai peur aussi parce qu’il a peu été lu, excepté par moi. Mais j’ai réussi, et je pense que certaines parties pourraient aider l’un ou l’autre auteur parmi vous, sait-on jamais ?

N’hésitez pas à me demander et à me donner votre avis surtout ! Etant donné que je n’ai pratiquement pas eu de retours critiques dessus, je suis toujours intéressée de savoir ce qu’il vaut pour les autres !


 

Mon mémoire sur l’auto-édition – Les conclusions

Mon mémoire sur l'auto-édition

Vous le savez certainement, mon mémoire de fin d’études a porté sur l’auto-édition et sur les opportunités et les limites de ce type d’édition en France et en Belgique. Avant de vous partager le fichier complet pour ceux qui le veulent, je voulais d’abord vous proposer un petit article récapitulatif qui reprend globalement l’ensemble de ma conclusion.

Pour commencer, il faut savoir que grâce au développement de l’édition numérique, le monde littéraire évolue vers de nouveaux modèles économiques. L’auto-édition fait partie de ces émergences. Les enjeux qui ont amené son essor sont multiples. Technologiquement, les évolutions sont telles que l’édition « traditionnelle » a d’abord été impactée. L’impression à la demande est certainement celle qui a permis à l’auto-édition de se démocratiser, particulièrement dans sa forme papier. L’édition numérique a permis un partage plus rapide des ouvrages. En outre, ceux-ci jouissent d’un prix diminué dans l’auto-édition lié à la dématérialisation de l’œuvre. L’auto-édition répond actuellement à une demande. Elle offre aux auteurs la possibilité de se positionner dans le secteur de l’édition. Du côté des lecteurs, elle leur permet d’acheter légalement des ouvrages numériques à bas prix.

Les auteurs auto-édités interrogés ont mis en exergue un phénomène propre à l’édition numérique, ainsi qu’à l’auto-édition : il n’existe désormais plus une seule et unique chaîne du livre. Les biais de production et de distribution/diffusion se sont multipliés. De cette manière, de nouveaux acteurs sont apparus tant dans l’édition « traditionnelle » que dans l’auto-édition. Les auteurs détiennent désormais de multiples possibilités pour éditer leurs ouvrages.

Ma partie pratique a consisté en une analyse de la chaîne du livre auto-édité qui a offert une vision des opportunités disponibles pour les auteurs. Pour chaque étape de la chaîne, l’auteur jouit à présent de possibilités lui permettant de proposer un ouvrage, sensiblement très proche de ceux issus de l’édition « traditionnelle ». La production éditoriale reste évidemment une étape essentielle. De fait, un auteur auto-édité est avant tout un auteur. Toutefois, être auteur n’est pas un don que tout un chacun possède. Des perfectionnements grâce à des cours sont possibles. Généralement, l’auteur est avant tout amené à s’entourer afin de ne pas rester autocentré sur son ouvrage. De ce fait, les correcteurs et les bêta-lecteurs sont des personnalités importantes à l’auteur auto-édité.

Lors de mes analyses, je me suis rendu compte que les possibilités d’édition sont nombreuses pour les auteurs. C’est pourquoi j’ai créé une chaîne du livre auto-édité. Ce schéma démontre que les voies de fabrication de l’ouvrage numérique et papier sont diverses. Que ce soit en termes de forme ou de fond, les possibilités de création sont nombreuses. Elles dépendent des capacités de l’auteur à gérer les aspects techniques de son ouvrage. En outre, la voie de fabrication choisie déterminera la manière dont l’ouvrage sera ensuite distribué et diffusé. L’ensemble des maillons précédemment séparés dans l’édition « traditionnelle » sont dès lors rapprochés dans l’auto-édition.

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La promotion, quant à elle, devient une étape, si non l’étape la plus importante de la chaîne du livre. L’auteur est amené à constamment communiquer dans le but de se créer une image. Une stratégie est indispensable afin de se positionner au centre des nombreux autres auteurs auto-édités. La concurrence est désormais rude. Toutefois, l’auteur auto-édité bénéficient de nombreux outils afin d’assurer sa communication, comme les réseaux sociaux ou la participation à des événements littéraires. J’avais écrit un article à ce sujet si vous ne l’avez pas encore lu.

Au cours de mes recherches, j’ai également récolté la vision des professionnels du livre. Ces avis se sont révélés très divergents. D’aucuns affirment utiliser les plateformes d’auto-publication comme moyen de sélection de nouveaux manuscrits, comme Michel Lafon, d’autres assimilent toujours l’auto-édition assez négativement au « salon des refusés ».

D’autre part, une étude de l’avis d’acteurs du territoire belge m’a permis de relever une certaine retenue face à l’auto-édition. Alors que la France semble davantage encline à accepter son arrivée, le Belgique évoque une méfiance face à ce nouveau type d’édition. Plusieurs causes peuvent expliquer ce silence. Premièrement, le phénomène de l’auto-édition semble être moins appréhendé par les maisons d’édition belges étant donné la qualité artisanale associée à celles-ci. Deuxièmement, vu le peu de transferts réalisés entre les deux types d’édition par rapport à l’édition française, l’auto-édition semble avoir un impact moindre sur l’édition belge.

Toutefois, il est évident que les secteurs d’édition belge et français sont différents. La comparaison n’est donc pas optimale. Elle est également non exhaustive. Mais, de manière générale, cette réticence face à l’auto-édition sur le territoire belge nous a semblée flagrante.

En outre, les maisons d’édition à compte d’auteur ont su se positionner grâce à l’arrivée du numérique. Il convient à l’auteur de s’interroger sur ces pratiques. Les professionnels du livre sont unanimes à ce propos, il est préférable de favoriser l’auto-édition que l’édition à compte d’auteur !

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Photo by Juliette Leufke on Unsplash

Il semblerait donc que l’auto-édition présente moult opportunités et limites. Ces dernières dépendent des capacités de l’auteur à gérer l’ensemble du processus de production et de commercialisation de son ouvrage. Plusieurs réussites ont été observées dans l’auto-édition. Néanmoins, il est évident que tous les ouvrages auto-édités ne suivront pas la même tendance. En outre, les ambitions de chaque auteur varient bien que le transfert vers l’édition « traditionnelle » soit considéré comme l’aboutissement du projet par un grand nombre d’auteurs.

Etant donné la qualité récente de l’auto-édition sous sa forme contemporaine, à savoir, favorisée grâce au développement de l’édition numérique, il demeure plusieurs interrogations quant au futur de la pratique. Un statut d’auteur auto-édité pourrait-il un jour émerger ? L’édition à compte d’auteur est-elle amenée à disparaître face à la menace de l’auto-édition ? Des collaborations, autres que le rachat de titres auto-édités par l’édition « traditionnelle », sont-elles envisageables ?

À l’heure actuelle, l’auto-édition me semble véritablement en plein développement. La population écrit de plus en plus et est désireuse de rendre ses ouvrages disponibles à un large lectorat. Cette envie est désormais possible pour tout un chacun. L’auto-édition permet au monde de l’édition de s’ouvrir à tous les auteurs. Cette conséquence révèle des aspects positifs et négatifs que chaque lecteur est libre de relever.


Voilà qui est déjà terminé. J’espère que ce petit article vous a plu. Il survole évidemment le sujet, mon mémoire fait 90 pages, difficile de les résumer toutes !

N’hésitez pas à me donner votre avis, vos questions, vos remarques en commentaires ! Je suis curieuse 😀

Papotage #2 : « Il était une fois, l’auteur auto-édité et sa communication »

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Depuis quelques temps, impossible de ne pas être confronté à l’auto-édition. Je sais que vous êtes nombreux à vous lancer dans l’aventure et c’est tout à votre honneur. Toutefois, le fait que je sois blogueuse et que je m’intéresse de près à l’auto-édition vu que c’est (un peu) mon sujet de mémoire m’a amené à réfléchir grandement à cette pratique.

Ceux qui ont auto-édité leur roman le savent, il ne suffit pas de disposer le livre sur une librairie en ligne pour qu’il soit acheté. Actuellement, la concurrence dans le monde de l’auto-édition est de plus en plus importante de sorte que se démarquer est indispensable. Pour se démarquer, la communication est sans aucun doute une des étapes de la chaîne à travailler le plus possible. C’est aussi celle qui prend le plus de temps et qui est parfois la plus redoutée par les auteurs auto-édités.

J’ai décidé de créer ce petit article pour vous donner quelques conseils qui pourraient vous aider à y voir plus clair et à préparer un maximum cette étape non-négligeable de la chaîne du livre. Il existe désormais de nombreux outils accessibles aux auteurs auto-édités de sorte qu’on attend d’eux un professionnalisme certain. La communication est une matière en soi, un métier nécessitant un certain talent. De petites ou grosses erreurs peuvent rapidement être produites et risquent de vous décrédibiliser complètement !

Evidemment, je n’ai toujours pas la science infuse, je ne présente donc pas une liste exhaustive. Je vous parle librement de mon ressenti et de mes petites connaissances.


1. Planifiez votre communication à l’aide d’un rétroplanning

Nul besoin de vous le répéter, mais je le fais quand même : préparer sa promotion est indispensable. Arriver à la date de la sortie de son roman sans l’avoir préparée un minimum fera un flop, je crains de devoir vous le dire.

Comment la planifier ?

Sur un calendrier, mettez en évidence les dates clés dans la création de votre ouvrage et les événements qui doivent être annoncés à vos lecteurs. Vous pourrez de cette manière vous rendre parfaitement compte des moments à partager avec eux.

Préparez peut-être un mailing à vos contacts privés pour annoncer la sortie future de votre roman si vous désirez le partager autour de vous. Soignez vos communications sur les réseaux à ce propos, nous y reviendrons. Planifier votre promotion vous permettra de préparer en amont des demandes aux journalistes/blogueurs avant le jour J.

Si vous savez que votre livre est particulièrement attendu parce que vous en avez déjà publié plusieurs et que vos lecteurs vous sont fidèles, utilisez la précommande afin de générer l’envie et communiquez à ce sujet ! Planifier de manière logique votre communication vous permettra de susciter un entrain à propos de votre livre.

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Photo by Brooke Lark on Unsplash

2. Utilisez le web 2.0 sans être à 100 % auto-centré

Evidemment, il faut parler de vous. Mais ne faites pas que ça, au risque de paraître pour un auteur égocentrique qui repoussera les lecteurs. Profitez de Twitter pour vous ouvrir à la communauté auto-éditée qui y est omniprésente. Partagez avec eux et n’hésitez pas à les retweeter. N’hésitez pas également à discuter avec les blogueurs présents (sans les étouffer). Donnez envie aux gens de vous découvrir et de découvrir vos écrits en subtilité, sans les obliger à venir vous lire.

Utilisez Facebook en créant une page auteur lié à votre compte personnel. De cette manière, vous pourrez facilement partager vos activités d’auteur avec vos proches et avec vos lecteurs. Sachez que l’algorithme de Facebook attend de vous que vous publiiez un maximum (au moins 3 à 4 fois par semaine) pour qu’il vous mette en avant. Et oui, toutes vos publications ne sont pas diffusées sur le fil d’actualité de toutes les personnes qui vous likent, au contraire ! Sachant cela, vous pouvez parfaitement préparer vos publications Facebook en amont et les programmer afin qu’elles soient visibles aux meilleures heures de consultation (vous retrouvez les jolis graphiques rapidement sur votre compte). Vous pouvez vous dire, par exemple, cette semaine je vais : parler d’un personnage de mon livre avec un visuel (toujours un visuel sur Facebook !), proposer une citation de mon roman, partager la photo d’un lecteur en pleine lecture de mon roman, expliquer une particularité de mon processus d’écriture, présenter une lecture que j’ai particulièrement aimée dernièrement, etc. Il existe 1001 façons de susciter l’intérêt ! Si vous décidez de sponsoriser certaines publications, prenez garde et renseignez-vous un maximum sur la pratique avant de vous faire rouler. Une erreur de clic peut très vite arriver !

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Photo by William Iven on Unsplash

Si vous êtes particulièrement créatif, ou que vous avez juste envie de partager en photo vos activités d’auteur, profitez d’Instagram pour vous exprimer ! Vous pourrez sans aucun doute y trouver un autre public de lecteurs mais veillez également à publier régulièrement. Evidemment, de jolies photos avec une mise en scène intéressante sont toujours appréciées. Ce n’est pas pour autant qu’il faut nécessairement être un artiste pour s’y installer. Soyez qui vous êtes sur les réseaux !

Vous pouvez également ouvrir un blog d’auteur si l’envie vous dit. Vous pourrez l’utiliser comme une vitrine ou y publier régulièrement à propos de vous et vos livres ou pourquoi pas, d’y parler d’autres auteurs et livres qui vous ont plu.

Vous l’aurez compris, il est essentiel d’éviter de parler constamment de soi ! Evitez les posts uniquement programmés (surtout sur Twitter) qui présentent joliment (ou non) vos liens Amazon, Kobo et j’en passe. Pire encore, ce genre de post adressé personnellement avec le @ à tout qui vous rencontrer sur Twitter. Cela vous décrédibilisera complètement ! Vous pouvez en préparer mais évitez de le faire H24 sans relayer d’autres informations.

3. Pensez à la communication aux blogueurs/journalistes

Les blogueurs sont désormais considérés par beaucoup à l’égal des journalistes dans le monde de la littérature. Toutefois, sachez que la très grande partie des blogueurs littéraires font cette activité par passion et en complément de leur emploi du temps parfois très chargé (je parle pour moi, mais d’autres partageront sans doute cette idée). Alors que d’autres mondes, comme la mode, la beauté ou l’humour recueillent de blogueuses/eurs rémunérés, ceux-ci sont rares dans la littérature. Il est donc indispensable de ne pas forcer les blogueurs et de les traiter avec le plus grand soin. Intéressez-vous un minimum à eux avant de leur proposer votre ouvrage. Vous pouvez, par exemple, les contacter par email tout en commençant par le leur adresser personnellement par leur prénom. Rien de mieux, croyez-moi ! Je vous propose de lire cet article de l’Evasion littéraire qui vous donnera tous les conseils nécessaires !

Vous vous en doutez, s’il est déjà parfois compliqué d’obtenir une réponse d’un blogueur lorsque le mail est mal formulé, atteindre un journaliste est pratiquement impossible. Rien ne vous empêche toutefois de tenter l’aventure, préparez un communiqué de presse et envoyez-le à quelques journalistes. Je privilégierais les journaux et radios locaux, les associations locales. Bref, ne visez pas trop haut au départ. Aucun auteur à ma connaissance n’a été publié dans Le Monde ou Le Soir après l’envoi d’un simple communiqué de presse !

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Photo by Corinne Kutz on Unsplash

4. Participez à des rencontres d’auteurs/lecteurs

Profitez des événements littéraires pour vous faire connaître et pour rencontrer vos (futurs) lecteurs. Pourquoi ne pas participer à un des nombreux marchés de l’auto-édition organisés en France ? Des événements littéraires sont peut-être organisés dans votre région, renseignez-vous ! Certaines librairies (surtout en France) commencent à accepter les auteurs auto-édités en leur sein, contactez-les pour pouvoir y faire dédicacer vos livres durant une journée (certaines vous demanderont peut-être une commission sur la vente des livres, renseignez-vous soigneusement) !


En bref


A faire
  • Préparer sa communication dès le processus d’écriture du roman et ne jamais s’arrêter ! La communication est une activité qui se met en place sur la durée et ne prend jamais fin !
  • Utiliser le web 2.0 de manière réfléchie tout en étant spontané (je sais, je vous en demande beaucoup)
  • Enormément s’intéresser aux personnes qui vous entourent : les blogueurs, les autres auteurs, et surtout, vos lecteurs !
A ne pas faire
  • Rester centré sur vous-mêmes, dans votre bulle sans prendre conscience des autres autour de vous !
  • Créer des publications en masse qui visent uniquement à présenter les liens de vos romans, que ce soit en public ou en privé. Pour être honnête, je ne réponds plus aux emails d’auteurs présentant uniquement le résumé du livre et le lien Amazon sans un bonjour ou une explication quelconque (pareil sur Twitter ou sur Facebook). Personnellement, je préfère consacrer du temps aux auteurs qui font la démarche de chercher qui je suis qu’aux autres.

Surtout, ne vous démoralisez pas trop vite si vous voyez que tout ne vas pas comme vous le voulez. On apprend toujours de ses erreurs, l’important est d’en prendre conscience !

Une des qualités principales de l’auto-édition est qu’elle met directement en relation l’auteur et le lecteur. Profitez de cette proximité et soyez en contact permanent (pensez à dormir la nuit quand même) avec votre public, sans jouer de rôle. Comme je l’ai dit, soyez qui vous êtes sur les réseaux afin qu’ils reflètent votre personnalité !


J’espère que ce petit article vous aura plu et qu’il aidera certains à y voir plus clair ! N’hésitez pas si vous avez d’autres questions. Il est évidemment compliqué d’aborder tous les aspects en se limitant un minimum dans la longueur !

Papotage #1 : Il était une fois, le blogueur qui aimait toutes ses lectures

Papotage #1

Si vous me suivez sur Twitter, vous savez que j’ai récemment lancé l’idée d’écrire de nouveaux articles sur le blog. J’ai envie de varier de mes habituelles chroniques, surtout que je ne suis pas assez assidue à ce niveau-là. De coup, ces mêmes personnes qui me suivent sur Twitter ont peut-être également vu passer une question récente que j’ai lancée et qui a suscité un intérêt assez incroyable. J’avoue, je ne m’attendais pas à délier autant de réactions. Vu que le sujet avait l’air d’intéresser pas mal de monde, j’ai décidé de vous en faire un article pour partager mon point de vue avec toute la planète littéraire (ou presque).


Pour commencer, je tiens à préciser que cet article ne vise en aucun cas à démonter qui que ce soit ou à déchaîner les foules. Je sais comme Twitter est précieux parfois et où un mot de travers peut tout faire exploser. Je ne compte pas créer une révolution similaire sur mon blog. Ce n’est pas mon but. Je vise juste à exposer mon propos, il n’engage que moi. Ce sera le cas pour tous mes prochains articles d’ailleurs. Si vous n’êtes pas d’accord avec mon avis, je le conçois tout à fait. Comme j’aime le répéter, nous vivons en démocratie, tâchons de lui rendre hommage sans nous tirer dans les pattes et surtout sans décider pour l’autre ce qu’il a le droit de penser/dire ou non. Bref.

Cette fameuse question était :

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Vous allez me dire : mais d’où t’est venue cette question saugrenue, Iris ? J’ai en fait récemment vu passer plusieurs tweets de blogueurs que je ne suis pas particulièrement, mais qui remontent en push dans mon fil d’actualité, presque comme pour me narguer, vous voyez ? Les deux blogueurs qui m’ont fait tiquer sont deux personnes qui postent des avis livresques qui sont pratiquement toujours notés 5/5 voire coups de cœur. Vous pouvez aisément vous en rendre compte en parcourant leur fil d’actualité. Je me suis alors interpellée et me suis demandé si tout cela était vraiment bien sérieux ?

En posant ma question sur Twitter, j’ai relevé plusieurs tendances dans les réponses :

  • Les personnes qui avouent publier uniquement des avis des lectures qu’ils ont fortement appréciées, qui sont donc généralement toujours positives (les plus négatives peuvent se retrouver dans d’autres articles, comme les « C’est lundi… ») ;
  • Les personnes qui avouent être des lecteurs faciles et donc aisément enthousiastes ce qui se ressent dans la tendance des chroniques ;
  • Les personnes qui avouent choisir avec soin leurs lectures afin de favoriser la lecture positive, ils restent dans leur zone de confort (bien que selon moi la zone de confort ne signifie pas qu’une lecture est bonne, mais c’est un autre débat !) ;
  • Les personnes qui avouent se méfier des avis dithyrambiques à longueur de temps visibles sur certains blogs ;
  • Les personnes qui avouent qu’un avis négatif pourrait éloigner/briser le partenariat avec une ME ce qui pousserait certains à ne pas en écrire.

Je vous avoue, j’ai été relativement surprise par les résultats finaux. Etant donné que ma réponse personnelle était « Non! », je pensais qu’elle serait davantage représentée. Mais non. Et puis quand j’ai vu les commentaires des personnes, j’ai compris que les blogueurs faisant le choix de ne publier que des avis positifs étaient vraiment nombreux, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout.

Mon avis sur la question est simple. J’aime croire que la blogo est parfaite et que des licornes et des arcs-en-ciel volètent constamment au-dessus de nos têtes. Sauf que parfois, force est de constater qu’il n’en est rien. En voyant des avis toujours positifs sur certains blogs, j’en viens à me demander s’il n’y aurait pas, là-derrière, un profit ou un intérêt quelconque à y gagner. Nul besoin de préciser que les partenariats sont parfois sujets à polémiques dans le monde des blogs littéraires. Personnellement, je n’en reçois pas. Ce sujet fera peut-être l’objet d’un autre article car j’aimerais vraiment exposer mon avis à ce propos également. Quoi qu’il en soit, un blogueur a mentionné sur Twitter le fait que des avis positifs étaient parfois demandés par certaines ME en échange de l’ouvrage. Si cette pratique est véridique, cela me désole vraiment. Personnellement, je ne me forcerais jamais à aimer un livre parce que quelqu’un me le demande, peu importe la position de cette personne. Je ne saurais même pas quoi en dire si tel était le cas. Je pense être assez enthousiaste lorsqu’un livre me plait pour que cela se ressente dans ma manière d’écrire mon avis. Mentir sur cet avis me semble donc compliqué, voire impossible, au risque de rendre ma chronique plate et sans intérêt. Si certains y arrivent et pratiquent cette manière d’écrire des avis, je suis triste pour eux. Cela ne reflète en aucun cas l’âme de la blogosphère littéraire que je connais depuis bientôt 2 ans.

Toutefois, je n’exclus pas non plus la possibilité du blogueur qui essaye de montrer une image la plus positive possible afin d’attirer de futurs partenariats ou de tout mettre en œuvre pour garder ceux qu’ils possèdent déjà. Des chroniques positives sont certainement plus jolies dans une demande de « service-presse » qu’une foule de chroniques négatives à propos des romans de la ME. Là encore, mon avis est le même que celui exposé plus haut. La peur de se voir refuser un prochain/futur SP pousserait-elle les blogueurs à gonfler leur enthousiasme ? Mystère !

Comme vous le savez peut-être, je suis le genre de lectrice qui fonce droit devant, parfois à contre-courant des autres. Bien souvent, les lectures qui sont mes coups de cœur ne font pas l’unanimité auprès des autres personnes. A contrario, les livres qui plaisent au plus de monde sont parfois des romans que j’ai eus du mal à terminer. Citons Les étoiles de Noss-Head ou The Air He Breathes. Je précise toutefois que je ne dis pas qu’il faut démonter chacune de ses lectures. Personnellement, je ne me le permettrais pas. J’ose à peine imaginer le travail qu’il y a derrière un livre, lui donner du « Je n’aime pas, c’était nul » est inenvisageable pour moi. Mais écrire des avis nuancés et parfois un peu plus négatifs me semble tout aussi important que les avis positifs. Personnellement, j’aime expliquer pourquoi un roman qui a fait l’unanimité ne m’a pas transcendée. Je trouve que tous les avis sont importants et c’est aussi pour cela que j’ai ouvert mon blog littéraire, et non pas pour écrire des lettres d’amour à tous les romans que je lis. J’aime l’échange, j’aime les discussions et j’aime les nuances (pas de Grey, promis). C’est pourquoi je trouve qu’il est dommage de ne pas exposer les romans qui nous ont peut-être un peu moins plu. Bien que je comprenne la démarche des blogueurs qui le font.

Au final, peut-être qu’il existe simplement des gens qui sont enthousiastes à chacune de leur lecture. Peut-être que c’est moi qui ne suis pas tout à fait normale et qui cherche à expliquer une pratique qui ne doit pas l’être. Peut-être que chacun possède son système de cotation et qu’un 5/5 chez certains blogueurs est synonyme d’une vaste gamme de lecture allant du bon moment au presque coup de cœur, là où moi j’évolue entre 3 et 5 plumes. Peut-être que je suis simplement devenue trop difficile. Au fil du temps et de mes chroniques, j’ai conscience d’être devenue plus attentive à certains aspects, plus exigeantes dans mes critères de coups de cœur. J’ai l’impression qu’en lisant beaucoup, on devient plus attentifs et plus demandeurs. Peut-être que je me suis simplement trompée. Affaire à suivre.


J’espère que ce premier article Papotage vous a plu et que vous serez au rendez-vous pour le suivant !

La Foire du Livre de Bruxelles – Mon expérience de bénévole

A la Foire du Livre de Bruxelles

Cela n’est plus une surprise pour personne, la semaine dernière, c’était la Foire du Livre de Bruxelles. Cet événement est sans conteste le plus gros rassemblement autour du livre en Belgique. Il investit pendant 5 jours l’ensemble des salles ou « magasins » de Tour et Taxis, ce qui n’est pas peu dire !

Cela n’est plus une surprise non plus, cette année, j’ai fait partie de la première équipe de bénévoles. Je dois vous avouer, j’ai un peu pris la décision sur un coup de tête. A l’époque, voici peut-être plus d’un mois, je réfléchissais intensément à me rendre à Paris pour fin mars. J’avais déjà contacté une amie parisienne qui m’est chère, rencontrée lors de mon Erasmus et j’étais déjà toute contente de pouvoir la revoir et enfin me rendre à cet événement parisien dont tout le monde parle. Sauf que, les polémiques ont (cette année encore) recommencé à fleurir sur la Toile et que j’ai décidé, d’un commun accord avec moi-même que je ne soutiendrais pas cet événement, d’autant plus que ma propre ville proposait, elle aussi, une rencontre autour du livre quelques semaines plus tôt, totalement gratuite. (J’avoue, le temps et l’argent ont un chouia joué dans la balance aussi !)

Je me suis donc rendue sur le site internet de la Foire du livre de Bruxelles afin d’en savoir un peu plus sur les auteurs qui seraient présents et sur les rencontres/débats proposés. En arrivant sur le site, j’ai immédiatement vu l’encart « Recherche bénévole ». Ni une ni deux, j’ai d’abord contacté une copine de l’univ qui avait fait un stage avec eux l’année dernière qui m’a affirmé que l’équipe était géniale et que ce serait top qu’on s’y retrouve. J’ai donc envoyé mon mail et ai reçu une réponse très rapide de Samira, la (super !) responsable des bénévoles.

Celle-ci étant devenue totalement gratuite depuis 2 années, les responsables ne peuvent plus se permettre d’employer des étudiants pour aider à l’organisation à l’intérieur du site, c’est pourquoi ils ont pour la première fois fait appel à des bénévoles.

Une réunion préalable était organisée afin d’expliquer plus en détails le futur déroulé de la Foire. Puis, le premier jour est arrivé. J’étais assez excitée de pouvoir voir cet événement de l’intérieur, moi qui m’y étais rendue en simple visiteur l’année dernière. Me voici donc affublée de mon t-shirt rouge et de mon badge à parcourir toute la foire pour me rendre à l’entrée. J’ai d’abord commencé aux entrées inscription (la Foire est gratuite mais une inscription est nécessaire afin que l’on puisse évaluer le nombre de personnes entrées) qui permettaient aux personnes qui ne s’étaient pas inscrites en ligne de le faire sur place. Mais cet endroit étant bien trop tranquille pour moi (haha !), je me suis vite retrouvée au vestiaire, endroit nécessaire en Belgique (pluie, manteau, toussa toussa) ! Alors bien sûr, celui-ci étant payant, il a fallu gérer quelques personnes peu enjouées. Mais au moins, je n’ai pas eu l’occasion de m’ennuyer là-bas ! Je me suis également retrouvée à faire le tour des bénévoles de cette partie de la Foire avec de quoi donner des forces aux courageux (du chocolat, du sucre en barre et du café !)

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FLB/HELB

Un autre jour, j’ai également pu accueillir les visiteurs avec ma petite machine à scanner les petits papiers, telle une caissière en chef. Oui, j’ai dû dire plus ou moins 43 541 fois : « Avez-vous des livres avec vous ? », j’ai dû gérer le regard incrédule des gens l’air de penser : « elle est stupide celle-là, on vient ici pour en acheter », et les rassurer avec un grand sourire que s’ils en avaient, je devais coller une petite étiquette dessus. Bref, c’était chouette !

Le vendredi soir, en me promenant sur le site, j’ai également eu l’occasion de voir Harlan Coben ! Et quel grand monsieur, à tous les points de vue ! J’avoue, je l’ai un peu espionné de loin, parce que j’étais assez impressionnée et que je n’avais aucun livre à faire signer. Mais j’ai été incroyablement surprise de sa gentillesse et de sa bonne humeur communicative avec ses lecteurs ! Un chic type cet Harlan !

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FLB/HELB

Mais le point principal de cette Foire du livre au-delà de parcourir pendant 4 jours des allées remplies de livre et de pouvoir rencontrer de nombreux gens, c’est surtout l’équipe qui encadre cet événement ! J’ai été vraiment surprise de voir comment nous avons été reçus pendant cet événement. Je pense que tous les bénévoles ont eu le sentiment d’être  des privilégiés, d’être vraiment reconnus comme membre de l’équipe pendant ces 5 jours et ça, ça n’a pas de prix. Puis évidemment, comment parler de mon expérience sans parler de tous les autres bénévoles également présents. Impossible de nous manquer sur la Foire grâce à notre t-shirt, si bien que, quand tu croises un total inconnu (ou inconnue, les bénévoles étant bizarrement principalement féminines) mais qu’il a le même t-shirt que toi, tu lui fais un grand sourire et tu prends de ses nouvelles ! Et ça, c’est vraiment top ! J’ai fait des rencontres formidables pendant ces 5 jours, j’ai passé une soirée bénévole le dimanche à rire à des blagues à 2 sous d’un gars avec qui j’ai ri comme je n’avais plus ri depuis des années !

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FLB/HELB

Pour les courageux qui n’ont pas encore participé sur Facebook et/ou Twitter, je vous laisse essayer de découvrir Où est (Charlie) Iris ! Bon amusement !

En prime de tout, j’ai reçu un joli carnet, un tote bag, une tasse et un t-shirt spécialement tous à l’effigie de la Foire du livre de Bruxelles ❤

Bref, je ne sais pas encore ce que je serai l’année prochaine (fin des études, vie active toussa toussa) mais si j’en ai l’occasion, je ne manquerai pas de retenter l’expérience ! Et je vous conseille également si vous en avez l’occasion, de vous lancer dans l’aventure pour la prochaine édition !


Et vous, vous envisagez un jour de faire partie d’une équipe de bénévoles ? Dans une foire du livre ? Vous l’avez déjà fait ? Dites-moi tout ! 

Mon mémoire sur l’auto-édition – Rapport #1

Vous le savez maintenant, je vous l’avais annoncé lors de mon article relatif à mon soutien au #JeudiAutoédition, j’écris un mémoire qui a pour sujet, vous l’avez dans le mille, l’auto-édition !

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Alors oui, j’avais choisi mon sujet avant la sortie du hashtag, quand même. Mais je dois dire que je suis ravie de voir les éléments évoluer à ce niveau. Depuis que j’ai commencé mes recherches, je me suis surtout heurtée au sentiment un peu négatif de mon directeur de mémoire. En effet, lui est actif dans une maison d’édition que nous nommerons « traditionnelle », spécialisée dans le monde scientifique mais peu importe. Depuis que j’ai commencé à discuter de ce sujet avec lui, j’ai bien senti qu’il ne croyait pas véritablement en ce nouveau type d’édition. C’est cela qui, bizarrement, me pousse à porter ce projet le plus loin possible. J’ai envie qu’il permette aux personnes qui le liront de changer de vision ou en tout cas, d’évaluer toutes les possibilités qui peuvent exister désormais dans le monde de l’édition qui est, arrêtons de nous voiler la face, en pleine mutation. Si cela ne doit se produire qu’avec la seule personne qui lira mon mémoire, c’est déjà très bien (même si techniquement ils seront minimum trois, mais c’est un détail).

Bref, tout cela pour vous dire que, comme certains l’avaient demandé à l’époque de la publication de mon article, je vous ferai des petits comptes rendus au fil de l’étendue de mes recherches et de mes interviews avec des professionnels du secteur ou non. Je pense vous faire ce petit topo tous les mois. Étant donné que j’aimerais rendre mon mémoire en première session, à savoir en mai, cela nous fait huit articles qui me permettront moi-même de synthétiser mes petites recherches au fil du temps. Etant donné aussi que c’est miss organisation qui vous écrit, cela ne pourra qu’être bénéfique.

Je profite également de ce petit article pour vous dire de ne surtout pas hésiter à vous présenter à moi si vous êtes auteurs auto-édités ou si vous ne l’êtes pas, si vous avez simplement quelque chose à dire à ce sujet. Pas persuadée alors que j’intégrerai directement vos dires dans mon mémoire mais nul doute qu’ils pourront m’orienter à un moment ou à un autre.

Rebref, je lancerai d’autres appels à candidature tout au long de ces petits mois (oui, je sais déjà qu’ils seront beaucoup trop courts) car je chercherai des auto-édités actifs sur certaines plateformes. Je suis aussi fortement à la recherche d’une personne « universitaire » qui pourrait me coacher pendant ces longs mois. J’aurais besoin d’avis, de conseils, de relectures, ce genre de choses! Je vous attends donc nombreux pour que nous portions ensemble ce projet vers une émancipation de l’édition, hourraaa !