The Air he breathes – Brittainy Cherry

Vu l’engouement généré par ce roman à sa sortie, je me suis dit qu’il était temps pour moi de me faire ma propre opinion à son sujet. Voilà qui est chose faite et… je devrais avoir l’habitude face à mes lectures qui démarrent de cette manière vu que je n’ai pas été aussi fascinée que l’ensemble de la blogo par ce roman.

Dois-je encore vous rappeler le début de cette histoire ? Tristan et Elisabeth, deux êtres qui ont tout perdu et qui vont tenter de se reconstruire ensemble même s’ils n’avaient pas prévu que leur histoire aille aussi loin.

Le début du roman annonce directement la couleur. Nous sommes en plein drame. Des morts, du sang, des pleurs, des cris, de la tristesse tout autour de nous ! Mais comme mon cœur de pierre adore les drames, j’ai été servie. Non j’exagère, je n’aime pas que les personnages souffrent, c’est mal ! Soit, je m’éloigne.

Nous voilà donc au milieu d’un terrible accident qui coûte la vie à plusieurs personnages importants de l’histoire. Puis, nous filons un an plus tard. Certains essayent de se reconstruire, d’autres n’y mettent pas beaucoup de bonne volonté… Suis-je la seule à avoir trouvé l’attitude de Tristan un peu… bizarre, au début ? Pourquoi dire « putain » et « casse-toi » à tout bout de champ comme ça ? Quel intérêt de se mettre tout le monde à dos ? Je n’ai pas trop compris… Même si je peux comprendre sa tristesse, je ne vois pas pourquoi il est nécessaire de sortir des injures à chaque phrase. Soit, heureusement, l’arrivée d’Elizabeth dans sa vie va bien entendu le rendre meilleur. Ben voyons, paf ! Je ne me rappelle même plus quand ce changement opère, mais je me souviens m’être dit que c’était quand même un chouia tiré par les cheveux. Finalement, tous les stéréotypes du NA se retrouvent exposant 1000 dans ce roman et bon… C’est dommage.

Enfin, je suis en train de dénoncer des aspects étranges alors qu’au final, je l’ai terminé ce roman ! Moi qui n’ai jamais mis un point final à Archer’s Voice, c’est déjà très bien. Parce que j’ai l’impression que le même scénario s’est répété ici. J’avais entendu tellement de bien à propos de ce roman, tellement de lectrices enchantées tombées sous le charme de Tristan que je n’attendais qu’une chose, en faire autant ! Et inutile de vous dire que ça n’a pas été le cas. Oui, l’histoire est mignonne et tendre mais je trouve toujours qu’il y a un problème quelque part. Je n’ai pas envie de jeter la pierre sur Hugo Roman, mais suis-je la seule à trouver qu’il y a parfois certaines lacunes dans la traduction ? Cette Maison d’édition me plait beaucoup. J’aime leur travail et la manière dont il le mène mais je ne peux m’empêcher de me poser la question étant donné que les mêmes soucis se répètent à nouveau. En bref, je trouve certaines concordances de temps étranges (peut-être est-ce juste moi qui déconne ? Mystère), je ne trouve pas le récit assez « étoffé ». Là par contre, je ne sais pas qui blâmer, l’original ou la traduction ?

En résumé, je n’ai pas nécessairement été subjuguée par ce roman malgré que l’histoire avait pourtant tout pour me plaire, des êtres détruits qui cherchent à se reconstruire. Peut-être que je suis devenue trop « puriste » de la langue, que j’attends désormais trop de mes lectures ou en tout cas, qu’elles aillent plus loin que simplement un scénario entraînant. Il faut aussi avouer que je sors de deux très bonnes lectures dont un coup de cœur (ce qui est très rarement arrivé cette année), ceci explique peut-être cela. Qui sait ?

PS: cette chronique a été écrite vers la fin de l’été, comme vous le savez, mes mois de cours ont été très remplis. Je ne vous la publie donc que maintenant. Ce qui signfique que le coup de coeur dont je parle est certainement Le secret du mari et que la très bonne lecture était Les lettres de Rose.