Lucy Valentine #1: Follement – Heather Webber

L’agence matrimoniale Valentine est une affaire florissante. En effet, depuis des générations, tous les membres de cette famille ont un don surnaturel pour former les couples. Tous sauf Lucy, qui se retrouve pourtant propulsée à la tête de l’entreprise pour y remplacer temporairement son père.
Toutefois, Lucy a le talent de retrouver les objets perdus, qu’elle visualise en touchant la main de leur propriétaire. Comme cette bague de fiançailles disparues, évoquée par un client, et qu’elle « voit » au doigt d’un squelette ! Que faire ? Prévenir la police ? Personne ne la croira. Prudente, Lucy décide de s’en remettre à son voisin et ami Sam, détective privé, pour l’aider dans cette mission qui s’annonce délicate.
Mais Sam est absent et c’est son frère Sean qui l’accueille. Lorsque, pour la saluer, il lui tend la main, Lucy a une vision troublante. Car il n’est plus question d’objets égarés, non. Elle se voit avec cet inconnu, au lit, nus…

Quelle agréable surprise que ce premier tome de la série Lucy Valentine. J’ai un peu l’impression de sortir cette réplique tous les deux romans ces temps-ci, mais c’est parce que j’ai l’art de faire de jolies rencontres livresques les dernières semaines.

Et ce roman en fait sans conteste partie. Soyons clairs, je m’attendais à de la chick-lit pure et dure et ça aurait été tant mieux si je retrouvais ce genre-là parce que j’en avais vraiment besoin moralement parlant. Juste une histoire, peut-être un peu cucul la praline mais tant pis. Et avec quoi est-ce que je me suis retrouvée entre les mains ? Un mélange de romance, d’humour, d’enquête policière et d’un brin de paranormal. Bref, tout ce que j’aime. Pour les fans du genre, cette histoire avait une petite touche de Nora Roberts qui m’a beaucoup plu.

Je vous présente chaque genre séparément sans trop vous en dire pour vous laisser découvrir cette série par vous-même si le cœur vous en dit.

Commençons par l’humour. Pour vous parler de cette partie, je dois vous parler de l’héroïne de ce roman, Lucy. Lucy est une jeune femme issue d’une famille assez riche. Son père a en effet ouvert depuis plusieurs années une agence matrimoniale qui marche du tonnerre. Cependant, Lucy refuse de se faire entretenir par sa famille. Voilà pourquoi elle enchaîne des petits boulots. Lucy est simple, drôle et attachante. Tout ce que j’attends d’une héroïne de ce genre de roman.

L’histoire commence quand, suite à un scandale qui touche son père, Lucy se voit confier la responsabilité de l’agence pendant son absence. Elle devient alors « marieuse » alors qu’une malédiction semble s’abattre sur toutes les histoires d’amour de la famille Valentine depuis des générations. Dans ce roman, vous serez donc bercé par la romance de bout en bout. Et quelle surprise quand nous découvrons que l’agence se situe dans le même bâtiment que celle d’un détective privé, et par n’importe lequel. C’est là que nous faisons la connaissance du beau Sean, ancien pompier qui semble cacher un sombre secret.

Où se situe donc le paranormal dans cette histoire pour le moins guillerette ? Eh bien, c’est assez simple, depuis l’âge de 14 ans, Lucy a des visions d’objet appartenant à la personne dont elle touche la main. Exemple, vous avez perdu vos boucles d’oreille préférées? Demandez à Lucy, elle peut vous le retrouver en un instant.

L’enquête policière est en lien avec toutes les catégories précédentes. En effet, Lucy se lance à la recherche de l’ex-fiancée d’un de ses clients. Après avoir serré la main de ce dernier, une vision l’assaille. La main d’un squelette avec la bague de fiançailles de la famille de son client. Elle se doit de retrouver cette femme, morte ou vive. Et ainsi démarre la traque avec bien entendu l’aide de Sean. Je l’ai trouvée assez bien menée et la chute m’a surprise !

En conclusion, ce premier tome est une très bonne mise en bouche pour la suite. J’attends d’en découvrir encore plus sur la relation entre Lucy et Sean qui reste très timide dans ce premier tome. Je me réjouis déjà de lire de nouvelles enquêtes résolues par le talent peu commun de Lucy Valentine.