La Passe-Miroir #1: Les Fiancés de l’hiver – Christelle Dabos

Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l’arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la citadelle, capitale flottante du Pôle. A quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel.

Depuis le temps que je vois « La passe-miroir » partout, il était temps que je me plonge enfin dans cette saga ! Une petite surprise un peu anecdotique, je pensais que ce roman faisait partie des nouveautés de cette année tellement je le remarque se balader partout sur la blogo, et que vois-je ? Qu’il a été publié en 2013 ! Dingue ! Enfin soit, passons au contenu, c’est surtout pour ça que vous êtes là, j’imagine.

Bon, cette chronique va faire mal, je le sens. Ne vous effrayez pas, je ne vais absolument pas démonter ce très bon et beau roman mais… mince, je ne sais absolument pas comment en parler. Je suis rarement restée aussi bloquée devant une chronique. Ce livre est tellement à part de tout ce que j’ai déjà lu, aucune comparaison ne pourrait être possible. Et donc, que dire… ?

J’ai adoré le monde créé et travaillé à merveille par Christelle Dabos ! Je n’ai pas pu m’en défaire (ou très difficilement, ce qui était bien assez problématique étant donné que j’étais en pleine période d’examen… bien joué Iris, encore !) J’ai eu l’impression de me promener dans un de ces contes de fées de mon enfance. Le duo (que je ne citerais pas vraiment en tant que couple) d’Ophélie et Thorn m’a un peu fait pensé à La Belle et La Bête.

Le langage soigné m’a ravie. Les figures de style et le vocabulaire utilisés ne m’ont pas paru aussi pompeux qu’on pourrait le croire.

Les personnages sont tellement singuliers, je crois n’en avoir jamais rencontré de pareils dans des romans ! Et c’est absolument ça qui fait la beauté de ce livre-ci, tout était tellement du jamais vu que j’ai été surprise et émerveillée au fil des pages sans me lasser une minute.

Pourtant, j’ai l’impression que cette chronique pourrait donner lieu à un coup de cœur mais je vous avoue qu’il m’a manqué un petit quelque chose pour qu’on y arrive. Je n’ai malheureusement pas su identifier quoi à l’heure qu’il est. Peut-être que je ne suis pas habituée au genre, que j’ai été trop surprise (comment est-ce possible, je ne sais pas ?). Mais, j’ai entendu dire par-ci par-là que le deuxième tome est une tuerie intersidérale. Peut-être que celui-là fera la différence ? Maintenant que le décor est planté, je ne demande qu’à en découvrir davantage sur Ophélie. Pourra-t-elle enfin faire confiance à une seule personne dans cette citacielle ? La réponse au prochain épisode !