All I want for Christmas – Emily Blaine

Cette année, à part une compilation de chants de Noël par Sinatra et la recette magique pour manger sans grossir, Emma n’a rien à demander au père Noël. Son job lui plaît, ses copines sont adorables (quand elles ne la traînent pas à la gym) et Yann est le meilleur ami que toute femme rêverait d’avoir. Que demander de plus ? A priori, rien. Sauf que Noël, c’est bien connu, c’est la saison des miracles. Et quand le père Noël prend l’apparence d’un beau brun terriblement sexy, Emma regrette très vite d’avoir enfilé ses grosses chaussettes de laine au lieu de les suspendre au-dessus de la cheminée…

Haaa, un petit Emily Blaine pour affronter le blocus, rien de tel ! Même si je dois vous avouer que rien n’était aussi simple car j’avais peur de le commencer.. Oui, je craignais que mon moral peu réjouissant des derniers jours se répercute sur ma lecture… Je savais qu’il était question d’une romance toute choupinette alors, oui, j’appréhendais un peu l’affaire…

Mais vous voulez savoir (oui, j’imagine ou vous ne seriez pas là) ce que j’en ai pensé ? J’ai quand même adoré ! Emily a réussi à me changer les idées comme une reine. Je me suis plongée en un instant dans cette jolie histoire et j’ai eu beaucoup de mal à la laisser de côté quelques minutes ! Je crois l’avoir dévorée en deux nuits, elle est assez courte quand même.

Je dois vous dire que j’ai été très surprise par la tournure des événements ! Je ne savais pas à quoi m’attendre en lisant le résumé mais en tout cas, ce n’était pas du tout ce que j’avais prévu. Ce roman s’est en fait révélée être une histoire d’amour-amitié entre deux jeunes gens très fusionnels, se connaissant depuis une dizaine d’années, évoluant dans le même groupe d’amis mais n’ayant jamais osé sauter le pas. Vous commencez peut-être à me connaître maintenant. Et si c’est le cas, vous saurez que j’ai un petit faible pour les histoires d’amitié qui se transforment en amour inconditionnel. Voilà certainement la raison pour laquelle j’ai si vite succombé à Liv et Nate et Lola et Oliver. Et pourquoi j’ai à nouveau succombé avec plaisir ici!

Je suis tombée sous le charme de Yann en quelques pages ! Cet homme n’est pas loin d’être l’homme parfait, vraiment ! Alors oui, comme dirait Laura, il met dix ans pour se bouger les fesses, mais quand il les bouge enfin, mince, c’est une sacrée tempête en mer ! Et ça vaut le détour. Emma est une jeune femme comme je les aime, elle m’a fait beaucoup rire et j’ai adoré son caractère.

Par contre, cette histoire reste quelque peu improbable. Enfin je ne sais pas, j’ai trouvé que c’était peut-être un peu trop facile… Quand j’ai compris où allait l’affaire, je me suis imaginé 1001 pièges qui pouvaient leur tomber dessus. Mais il n’en a pas été ainsi, tout a un peu trop coulé de source pour moi. Mais là, c’est certainement ma petite humeur qui parle…

Par contre bis, j’ai adoré l’épilogue ! Absolument trop mignon, et je me suis dit que s’il y avait eu une alternance des points de vue, peut-être que j’aurais davantage savouré ma lecture… je ne sais pas trop.

En tout cas, cette jolie romance aux odeurs de cannelle et de sapin est absolument parfaite pour les Fêtes ! Vous devriez facilement succomber à ce joli couple et à ce groupe d’amis un peu déjanté aux réparties parfaitement dosées, comme Emily a l’art de le faire.

Pour terminer, avouons que la couverture est absolument trop mignonne, avec pleins de paillettes blainesques comme on les aime !

Je posai les paumes sur son torse et redressai la tête. Il s’écarta et, dans la seconde, l’ambiance changea. Le crépitement presque électrique disparut et son regard s’égara sur un de ses dossiers. Je me raclai la gorge et contournai le bureau.
— Thomas m’a accompagnée ici, lançai-je, en espérant démarrer une conversation normale.
— Je crois que tu lui plais, dit-il avec une pointe d’agacement.
— Il est simplement prévenant.
— Il te drague !
Je m’assis dans un des fauteuils, rapidement imitée par Yann. Il rangea ses dossiers, évitant sciemment mon regard.
— Il ne m’a pas offert de nems, plaisantai-je.
— Pas encore.
— Tu crois qu’il finira par le faire ?
— Je crois qu’il serait stupide de ne pas le faire.
Le décalage de notre conversation ne m’échappa pas. Alors que je plaisantais sur le sujet, Yann était d’un sérieux absolu, empilant ses dossiers les uns sur les autres. Il fronça les sourcils et, s’armant d’un stylo, signa plusieurs documents.