Quand ses parents lui annoncent qu’ils viennent à Philadelphie, Mackenzie panique. S’ils découvrent quel genre de vie elle mène, ils lui couperont les vivres, et finies les libertés de la vie étudiante!
Alors exit le petit copain musicien et les mauvaises fréquentations…Cade, un garçon qu’elle connaît à peine, accepte de tenir pour elle, le temps d’un week-end, le rôle du parfait petit ami.
Seulement Mackenzie n’avait pas imaginé qu’il jouerait si bien l’amoureux transi… Et leur petite comédie pourrait bien l’entraîner plus loin que prévu…
Quelle jolie surprise. Alors ça si je m’y attendais ! Moi qui me voyais déjà être déçue par Cade et trainer cette lecture pendant des jours… que nenni ! Il a réussi à faire remonter la barre dans mon estime en à peine quelques pages.
Comme pour le premier tome, il ne m’a fallu que quelques heures pour terminer cette lecture rapide mais tout aussi efficace que la première quoique heureusement bien différente au niveau de l’intrigue. Et quelle agréable surprise de découvrir que ce roman est un roman à deux voix (hourraaa x 1000). Exactement le point que je reprochais au premier tome ! Comment le critiquer désormais ?
Tout était réuni pour me faire passer un bon moment. Des êtres que tout oppose mais qui finissent par se rencontrer par la force du destin. Un univers musical qui fait toujours mouche pour ma part. Vous le remarquerez vite dans mes chroniques, j’adore la musique ! Qu’elle soit jouée par les personnages ou en fond dans les chapitres.
J’ai enfin compris pourquoi Cade m’énervait un peu dans le premier tome et je m’en suis un peu voulu. J’ai beaucoup aimé découvrir ce personnage qui est en fait bien différent de celui présenté dans le premier tome. Nous le retrouvons toujours amoureux de Bliss mais désormais prêt à tourner la page. C’est à ce moment-là que la tornade Max fait son entrée pour faire à Cade une proposition aussi étrange qu’intrigante.
Mackenzie ou Max de son surnom est quant à elle une véritable écorchée de la vie qui se cache derrière une apparence peu commune. Plusieurs tatouages, des piercings et des cheveux rouges mais qui changent de couleur au gré du temps. Elle joue très bien la fille sûre d’elle et directe mais quand il est question de son passé, elle est peu encline à dévoiler ses failles.
On remarque très vite que nos deux protagonistes se sont construit une image à l’opposé des personnes qu’elles sont réellement ou en tout cas une carapace qui leur permet de se protéger du reste du monde. Et ils vont ainsi chacun permettre à l’autre de se retrouver et se présenter tels qu’ils sont vraiment. Comme le dit si bien Cade : « Je suis heureux de laisser le passé où il est, et de me dire que le futur nous appartient. » Une jolie citation qui résume bien l’esprit de ce roman. Une belle histoire de rédemption et d’acceptation de soi.
Je me disais que j’avais passé des années à courir après la vie que j’imaginais vouloir. Une vie tranquille, sans imprévus. Mais qui continuait de m’échapper. J’avais atteint les objectifs que je m’étais fixés depuis que j’étais gosse : des études, un job, des amis…, mais ça rimait à quoi ?
En vérité, rien n’empêche jamais les gens de partir. Rien ne peut retenir quelqu’un qui ne veut pas rester. La seule question est de savoir ce qu’on est prêt à faire, ou à risquer pour le retenir. Ce que j’étais prêt à faire ou à risquer.
Ce tome est un peu plus sombre que le précédent avec des héros un peu moins épargnés par les malheurs de la vie. Je lui décerne quatre plumes car il s’est avéré, à ma grande surprise, un cran au-dessus du premier tome ! Et puis parce que Max pousse la chansonnette, et que j’adore ça !
Ce roman est le deuxième tome de la série Losing It, le premier est par ICI
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