Empire romain, Ier siècle de notre ère, sous le règne de Trajan.
Fougueux et obstiné, Vix, jeune gladiateur à la retraite, revient à Rome afin d’y faire fortune. L’insaisissable Sabine est la fille d’un sénateur en quête d’aventure. Tous deux se connaissent depuis l’adolescence, et nourrissent une passion réciproque. Mais si elle aime s’amuser avec le beau Vix, Sabine rêve d’un grand destin, ce que Vix ne pourra jamais lui offrir, contrairement à Hadrien, le futur empereur, auquel elle est promise.
Alors que Rome se prépare à de grands changements, les deux amants, happés chacun de son côté par le tourbillon de l’histoire, sauront-ils se retrouver ?
Un « petit » roman historique que j’ai adoré ! Quand on le prend en main on se dit : « misère, comment et quand vais-je finir cette brique ? ». Mais ne vous fiez pas aux apparences, les pages défilent à la même allure que les années dans le livre, c’est-à-dire rapidement, très rapidement !
Quel plaisir de retrouver l’écriture fluide de Kate Quinn. Le premier tome, la Maitresse de Rome, m’a charmée voici quelques mois et je me réjouissais de pouvoir suivre les aventures de Vix et Sabine.
Nous ouvrons le roman en l’an 102 après Jésus Christ, lorsque Vercingétorix (Vix pour les intimes) part à la conquête de Rome, laissant derrière lui en Bretagne, ses parents issus du premier tome.
Le caractère bourru de Vix est attendrissant. Cependant, on remarque à peine qu’il prend une vingtaine d’années pendant l’histoire. Il garde un caractère enfantin qui fait que j’ai eu moins d’affection pour lui que pour son père. Sabine gagne davantage en maturité et j’ai eu beaucoup de sympathie pour ce personnage féminin que j’aurais cru plus froide et insensible.
Ma préférence ultime a été pour Titus. Son évolution m’a impressionnée. Il gagne en assurance de manière spectaculaire. Difficile de ne pas avoir de l’affection pour ce personnage rempli de retenue et de bonne volonté. J’ai attendu jusqu’à la dernière minute qu’il trouve enfin sa belle et quand ça a été le cas, j’ai hurlé un grand « houraa » dans ma tête, avec pompons et serpentins, cela va de soi.
Grâce à son éducation (Kate Quinn est fille d’un historien), l’auteure manie les us et coutumes antiques à la perfection. Préparez-vous à faire un bon dans le temps orchestré avec brio ! Bienvenues aux légions, aux stratégies militaires et aux voyages sur les routes de l’Empire Romain. Ce roman fait couler beaucoup de sang et si vous êtes sensibles, vos larmes n’y résisteront pas non plus.
L’auteure mélange les différents points de vue. Interne avec Vix et externe avec les autres personnages. Ce qui signifie que certaines parties de chapitre sont en « je », tandis que d’autres sont en « il/elle ». Cette manière d’écrire ajoute une petite note moderne à ce roman qui se déroule presque deux siècles avant le nôtre.
J’avoue, certains passages m’en ont fait voir de toutes les couleurs jusqu’à même me faire m’écrier des « ho nooon » à tout bout de champ ainsi que des « haaa ouf » en tournant la page. Kate arrive à maintenir le suspens contre toute attente. Rien n’est jamais trop aisé pour les personnages et ça, j’adore !
Par contre, la fin est juste… frustrante ! Un vrai gros, « Haaa, noooon » ! J’ai cherché la suite à la fin du livre alors que je savais pertinemment bien qu’elle n’y serait pas… Une conclusion pareille est inhumaine ! En somme, vivement la suite !
En effet, je vois que tu as beaucoup aimé ce livre! Ca me donne envie de me jeter sur le premier que j’ai dans ma PAL 🙂
Pour ce qui est de Jeu de Patience, je pensais justement le lire prochainement 🙂
A bientôt!
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